C’était le « top » en matière de prévoyance (risque décès et invalidité permanente accidentels), dixit la CGT d’ArcelorMital puisque les accidents professionnels mais aussi ceux relevant de la vie privée étaient couverts par le contrat géré par Verspieren. D’autant que la cotisation (0,56 % du salaire) était à la charge exclusive de l’employeur. Mais en 2012, la direction d’ArcelorMittal a dénoncé cette couverture pour le motif que tous les salariés n’en étaient pas bénéficiaires, notamment les non-cadres de Dunkerque, Mardyck, Basse-Indre et Montataire.

C’est donc vers une couverture concernant exclusivement les accidents de la vie professionnelle pour tous les salariés que s’oriente la direction au 1^er janvier 2013. Le tout avec une contribution financière des salariés. Pour la CGT, « les accidents de la vie privée (par exemple, les accidents de la route) représentent le risque le plus important. L’exclusion de ce risque est inacceptable ».