La génération Y en entreprise : halte aux préjugés
La génération Y, que l’on entend généralement comme celle des 17-30 ans, est souvent décriée : elle serait une génération égocentrique, désengagée, infidèle, impatiente, aussi bien coupée du monde qu’hyper-connectée. Difficiles à intégrer en entreprise, les salariés de cette génération nécessiteraient une adaptation de leurs managers. Le sondage « observatoire social de l’entreprise », publié en janvier dernier par IPSOS pour l’organisme d’enseignement supérieur et de formation professionnelle CESI, démontre que si les jeunes salariés sont jugés durement, c’est bien plus par les autres salariés que par les chefs d’entreprise qui sont plutôt positifs à leur égard.
Les salariés de la génération Y sont particulièrement appréciés des grandes entreprises. En effet, les chefs d’entreprise de 500 salariés et plus plébiscitent cette génération qu’ils considèrent comme plus enthousiaste (44 % contre 6 % moins), plus polyvalente (46 % contre 21,4 % moins) et plus efficace (36 % contre 6 % moins).
Ce sondage révèle que le fossé générationnel est surtout ressenti par les salariés qui se montrent relativement critiques vis-à-vis des plus jeunes. Les deux caractéristiques principales mises en avant par les salariés sont en effet celles qui peuvent être interprétées de manière négative : 55 % d’entre eux considèrent que les jeunes salariés sont plus ambitieux (contre 24 % moins) et 58 % plus individualistes (contre 18 % moins). L’un des seuls points positifs sur lequel la perception des salariés rejoint celle des chefs d’entreprises porte sur la capacité des jeunes salariés à s’intégrer à une équipe (71 % des salariés et 67 % des chefs d’entreprise estiment qu’ils s’intègrent facilement), soulignant ainsi la sociabilité et l’esprit d’équipe de cette jeune génération. On rencontre aujourd'hui des phénomènes de crispation dans les entreprises entre les jeunes salariés et les salariés plus âgés.
« Le climat économique et la tension sur l'emploi rendent vraisemblablement la cohabitation difficile, les uns jugeant les autres comme des concurrents potentiels. Il convient aux chefs d'entreprise et aux directions des ressources humaines de veiller au bon équilibre social de ce point de vue et d'accompagner efficacement l'entrée des jeunes salariés dans les entreprises. Le fossé générationnel doit être comblé, dès le commencement dans l'entreprise », analyse Stéphane Pautet, directeur marketing du groupe CESI.
- « L’observatoire social de l’entreprise » révèle qu’une majorité relative des chefs d’entreprise considère que les jeunes salariés ne se distinguent pas véritablement des autres salariés et lorsque c’est le cas, leur perception est plutôt positive : 31 % d’entre eux jugent en effet qu’ils sont plus motivés (contre 30 % les jugeant moins motivés), 30 % plus enthousiastes (contre 27 % moins) et plus polyvalents (contre 27 % moins). Les chefs d’entreprise du secteur de l’industrie sont les premiers à véhiculer une image positive des jeunes salariés : 37 % les jugent plus motivés (contre 28 % moins), 41 % plus polyvalents (contre 24 % moins) et 32 % plus enthousiastes (contre 27 % moins). Les chefs d’entreprise de tous secteurs confondus (industrie, BTP, commerce, services) sont par ailleurs unanimes pour qualifier les jeunes salariés comme plutôt ambitieux (33 % plus contre 21 % moins).
Les salariés de la génération Y sont particulièrement appréciés des grandes entreprises. En effet, les chefs d’entreprise de 500 salariés et plus plébiscitent cette génération qu’ils considèrent comme plus enthousiaste (44 % contre 6 % moins), plus polyvalente (46 % contre 21,4 % moins) et plus efficace (36 % contre 6 % moins).
Ce sondage révèle que le fossé générationnel est surtout ressenti par les salariés qui se montrent relativement critiques vis-à-vis des plus jeunes. Les deux caractéristiques principales mises en avant par les salariés sont en effet celles qui peuvent être interprétées de manière négative : 55 % d’entre eux considèrent que les jeunes salariés sont plus ambitieux (contre 24 % moins) et 58 % plus individualistes (contre 18 % moins). L’un des seuls points positifs sur lequel la perception des salariés rejoint celle des chefs d’entreprises porte sur la capacité des jeunes salariés à s’intégrer à une équipe (71 % des salariés et 67 % des chefs d’entreprise estiment qu’ils s’intègrent facilement), soulignant ainsi la sociabilité et l’esprit d’équipe de cette jeune génération. On rencontre aujourd'hui des phénomènes de crispation dans les entreprises entre les jeunes salariés et les salariés plus âgés.
« Le climat économique et la tension sur l'emploi rendent vraisemblablement la cohabitation difficile, les uns jugeant les autres comme des concurrents potentiels. Il convient aux chefs d'entreprise et aux directions des ressources humaines de veiller au bon équilibre social de ce point de vue et d'accompagner efficacement l'entrée des jeunes salariés dans les entreprises. Le fossé générationnel doit être comblé, dès le commencement dans l'entreprise », analyse Stéphane Pautet, directeur marketing du groupe CESI.
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