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27 / 12 / 2013 | 25 vues
Yves Marthos / Membre
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La BFM a changé de nom mais pas d’identité

En mai 2013, l’assemblée générale de la BFM a voté le changement de dénomination sociale de Banque Fédérale Mutualiste en Banque Française Mutualiste. Par cette évolution, elle entend clarifier son identité et porter dans la durée une éthique dont l’homme est au cœur de ses préoccupations.

Entretien avec Yves Marthos, président de la Banque Française Mutualiste

Pourquoi ce changement de nom vous a-t-il semblé nécessaire ?
L’identité de la BFM doit évoluer car son environnement et, plus globalement, la société a changé. Avec cette décision, la Banque Française Mutualiste confirme son ancrage sur le territoire national pour être au plus près des agents des secteurs publics, en métropole et outre-mer. Seule banque en France dont le capital est intégralement détenu par des mutuelles, nous réaffirmons ainsi notre identité mutualiste au service de nos mutuelles sociétaires.


Votre signature « profession banquier, vocation solidarité » perdure-t-elle ?


Oui. La solidarité est l’application concrète du respect des valeurs humaines. Essence même de la BFM, elle a pour nous un sens bien particulier, nous donnant pour mission de faire le métier de banquier différemment avec éthique et selon trois principes essentiels : apporter aux adhérents de nos mutuelles et agents des secteurs publics des produits bancaires qui sortent des standards traditionnels, placer l’individu au centre de nos préoccupations et en être responsable dès lors qu’il franchit notre porte. Ces valeurs se retrouvent dans la proximité avec les clients et la réponse à leurs besoins du quotidien.


En franchissant le cap du million de clients, en quoi votre approche s’inscrit-elle dans une économie durable et solidaire ?


Associés à Société Générale pour les moyens de paiement et les services en agence, nous faisons de la banque au sens originel du terme. Ainsi, nous collectons des dépôts pour les réinvestir dans les prêts personnels des adhérents et non pour spéculer sur les fonds qui nous sont confiés. Mais nous apportons aussi des services complémentaires à nos clients et les accompagnons à chaque étape de leur vie, en mettant notre performance au service de la solidarité. Par exemple, nous avons noué depuis plusieurs années, un partenariat avec l’association Crésus, pour mener des actions de prévention contre les risques financiers et de lutte contre le mal-endettement et le surendettement.

Cet héritage humain qui commande votre développement semble indissociable de celui de vos mutuelles sociétaires ?

C’est exact. La BFM a été créée par les sociétés de personnes que sont nos mutuelles sociétaires et c’est vers elles que notre action doit en permanence être orientée. Ainsi, c’est à l’aune de nos valeurs mutualistes communes que notre stratégie et notre développement doivent se penser et se construire afin de répondre au mieux à l’attente de chacun de leurs adhérents. Au-delà de l’originalité de notre mode de fonctionnement, c’est dans l’humanité de cette différence que nous devons puiser toute notre force.
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