Mardi dernier, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné la compagnie CityJet, filiale d'Air France a 100 000 euros d'amende pour « travail dissimulé ». La compagnie est reconnue coupable d'avoir employé des salariés travaillant sur le sol français sous contrat irlandais entre 2006 et 2008.

Dans un bel exemple d'altruisme capitaliste, Ryanair était arrivé en Catalogne comme dans tant d'autres endroits en promettant le rêve du voyage facile à prix réduits et de manne touristique pour la région.

Voilà une nouvelle qui devrait réjouir ceux que la protection des salariés inquiète encore un tant soit peu.

Il n’aura peut-être pas échappé aux lecteurs réguliers du Miroir Social, que tout est loin d’être rose pour le personnel de la compagnie aérienne low-cost Ryanair, en Belgique. En l’espace de quelques mois, il a été question de tests de dépistage abusifs, de grève et de campagne syndicale contre Ryanair.

Par les temps qui courrent, en pleine campage électorale, le courage politique fait l'objet de débats : « en avoir ou pas »... On a pour habiiude de voir dans le courage une valeur spectaculaire, quelque chose qui se repère de loin et s'identifie clairement.

Ce n’est pas la première fois que j’écris sur le sujet *. Mais il semblerait que celui-ci ne lasse d’être traîté dans la presse. Cette semaine, ce sont des journalistes du quotidien national belge Le Soir qui se sont saisis des conditions de travail des employés de Ryanair.

Pour des usagers réguliers de la compagnie, celle-ci est synonyme de voyages pas chers et inconfortables. Pour les lecteurs réguliers du Miroir Social (ou même de la presse française plus largement), le nom de Ryanair ne doit pas être sans rappeler quelques sombres histoires de dumping social.