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29 / 01 / 2013 | 27 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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T-Systems confie le démantèlement de sa filiale française à un directeur général de transition

Le directeur général de T-Systems France en poste depuis octobre 2012 a été « recruté » par la maison mère en Allemagne (filiale de Deutsche Telekom) pour conduire en un an la cession de l'activité intégration de système qui emploie 600 des 1 000 salariés de la filiale. C'est ce qu'affirme la CGT. Le poste qui n'apparaît pas dans l’organigramme correspond à un rôle de manager de transition.

  • La situation financière de T-Systems France est très délicate. La perte pour 2012 dépasse 35 millions d’euros (contre 24,5 l’année précédente) et les PSE s'enchaînent. En 2010, 20 % des effectifs ont été supprimés tandis qu’un nouveau plan supprimant 58 postes à Toulouse est en cours.


La CGT voit dans cette cession la « sous-traitance partielle d’un plan de licenciement massif, et la mise à mort délibérée d’une grande partie de l’entreprise », au regard des conséquences sur les fonctions supports. « Au final, il resterait moins de 300 salariés dans l’entreprise », avance le syndicat qui souligne qu'Effitic, le potentiel repreneur, n’emploie que 500 salariés, affiche un bénéfice en 2011 d’environ 500 000 euros, à rapprocher de son crédit d’impôt recherche d’1,4 million d'euros.

Pour les représentants des salariés, c’est bien l’absence totale d’autonomie de la filiale par rapport à la maison mère qui explique les difficultés rencontrées. « Il s’agirait plutôt de changer radicalement tant l’orientation sur le marché que l’organisation de la société, pour valoriser des compétences qui ne demandent qu’à s’épanouir », estime la CGT qui précise que c’est d’ailleurs l’Allemagne qui rémunère directement la mission du directeur général de transition.

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