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07 / 12 / 2017 | 20 vues
Audrey Minart / Membre
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Seuls 20 % des médecins du travail connaissent les groupes d’alerte en santé au travail (GAST)

Le premier dispositif d’alerte en santé au travail a été créé en 2008 en Aquitaine. Un groupe piloté par la cellule d’intervention en région (CIRE), une délégation régionale de Santé Publique France composée de spécialistes de la relation santé-travail et de l’épidémiologie d’investigation. En plus de la CIRE, on trouve dans chaque groupe d’alerte en santé au travail (GAST) plusieurs médecins inspecteurs régionaux du travail de la DIRECCTE, un épidémiologiste de la direction de la santé au travail de Santé publique France et un ou plusieurs médecins des centres de consultations de pathologies professionnelles.

Il y en a dans presque toutes les régions, excepté en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Selon une thèse en médecine, seuls 20 % des médecins du travail connaissent le GASP. « Il occupe en effet une place très importante ; nous avons besoin de lui pour obtenir des informations sur l’entreprise, les postes de travail et leurs expositions, pour faire le lien avec la direction et le CHSCT, même s’il ne participe pas aux réunions du GAST », explique Annabelle Lapostolle, épidémiologiste chez Santé Publique France. 

Retrouvez son interview complète> Les groupes d’alerte en santé au travail (GAST) sur la piste des « syndromes collectifs inexpliqués »

Ce sont généralement des médecins du travail qui sollicitent les GAST quand ils soupçonnent ou repèrent un événement de santé, jugé atypique, chez les gens dont ils ont la surveillance. Mais toute autre personne de l’entreprise peut le faire. Il faut alors prévenir la cellule de veille, d’alerte et de gestion sanitaires des ARS, qui transfère ensuite le signalement à la CIRE.

 

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