1 euro investi dans la prévention de la santé au travail, c'est 13 euros de bénéfice.

C'est, entre autres, un des éléments intéressants des conclusions d'une synthèse d'études sur le « calcul des coûts du stress lié au travail et les risques psychosociaux » publiée par l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-Osha)

L'Agence a pour objectif « de faire de l'Europe un lieu plus sûr, plus sain et plus productif où travailler » et elle veut « promouvoir une culture de la prévention des risques afin d'améliorer les conditions de travail en Europe ».

Elle travaille en collaboration avec les gouvernements, les organisations d'employeurs et de salariés, les organes et réseaux de l'Union européenne et les entreprises privées ; elle mène des actions de sensibilisation en diffusant études et informations sur l'importance de la santé et de la sécurité des travailleurs pour la stabilité et la croissance économiques et sociales en Europe.

Dans le domaine de la prévention, l'Agence conçoit et développe des outils pratiques pour le PME afin de les aider à mieux évaluer les risques sur les lieux de travail et développer le partage des connaissances et des bonnes pratiques en matière de santé et sécurité au travail...

L'étude www.osha.europa.eu veut s'insrire à contre-courant des préjugés selon lesquels la lutte contre les RPS entraine des coûts supplémentaires et estime qu'en investissant 1 euro dans les domaines de la prévention, l'entreprise génère un bénéfice net de plus de 13 euros.

Le document sur le « calcul des coûts du stresse lié au travail et le RPS » qui évalue les « dépressions professionnelles » en Europe pour un coût de plus de 600 milliards d'euros par an (*) est donc, dans le contexte actuel une contribution qui ne manquera pas retenir l'attention des acteurs concernés.

(*) Ce chiffre incluant présentéisme et absentéisme, la perte de productivité, les frais de santé et allocations pour inaptitude.