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Plan d’économies gouvernemental: Inquiète, l’UDES alerte sur les conséquences des coupes budgétaires annoncées
Suite à la diminution de 10 milliards d'euros dans le budget de l’Etat décidée par le ministre de l’Economie, l’UDES dénonce une coupe sombre de plus de 2 milliards concernant les secteurs de l’ESS et les politiques publiques d’insertion et de solidarité. L’Union attend une concertation avant la prochaine loi de finance.
L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire s’inquiète de la teneur du plan d’économies annoncé par le ministre de l’Economie. Les secteurs suivants sont directement concernés à hauteur de 962 millions d’euros : aide à l’accès au logement, handicap et dépendance, asile et intégration, sport, jeunesse et vie associative, solidarité, insertion et égalité des chances. Auxquels il faut ajouter 1,1 milliard d’euros sur le poste Travail et emploi ; soit plus de 2 milliards d’euros auxquels les structures de l’ESS vont devoir renoncer.
Cette annonce en urgence et sans concertation est un contre sens à l’heure des nécessaires accompagnements des politiques sociales, pour l’emploi, mais aussi des transitions écologique, sociale et démographique.
Un coup de rabot incompréhensible face à l’ampleur de la crise
Devant la crise qui impacte les secteurs d’activité de ses membres, l’UDES avait demandé, lors de la conférence sociale, une urgente politique d’investissement dans le domaine des politiques de solidarité. Alors même que les besoins sont identifiés, ce coup de rabot vient encore plus fragiliser ces secteurs en grande difficulté et pourtant si essentiels.
« Ces annonces viennent en totale contradiction avec les besoins exprimés par les différents employeurs membres de l’UDES pour assurer sereinement leurs métiers. Nous alertons sur un nécessaire soutien complémentaire aux secteurs du social et de la solidarité pour assurer la cohésion sociale de notre pays. Nous alertons également sur la remise en question de la politique d’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi au moment même où se met en place France Travail, que l’UDES avait salué. Dans un tel contexte, comment comprendre ces restrictions ? » réagit Hugues Vidor, président de l’UDES.
Une concertation nécessaire en vue de la prochaine loi de finances
, Hugues Vidor rappelle que : « L’UDES, à travers ses 22 syndicats d’employeurs, est présente sur l’ensemble du territoire pour apporter des réponses de qualité et de proximité en termes de protection sociale, de santé, de cohésion sociale et de service aux plus vulnérables. C’est pourquoi, l'Udes attend des pouvoirs publics une concertation avec les employeurs de l’ESS en préparation de la prochaine loi de finances pour corriger les impacts de ce décret dans la vie quotidienne de nos concitoyens »