Le rattachement des entreprises coopératives et de l'ESS à Bercy est une bonne chose
Le nouveau gouvernement a décidé de placer l’économie sociale et solidaire (y compris les entreprises coopératives) sous l’autorité du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et semble ainsi vouloir compter sur de nouvelles réponses face à la crise économique.
Dans le cadre de la mise en œuvre du « plan de relance destiné au redressement de l'économie française à la suite de l'épidémie de covid-19 », le Haut-Commissaire à l’Économie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale est placé sous l’autorité du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance. COOP FR se réjouit que les entreprises coopératives et de l’ESS retrouvent Bercy, après trois ans de rattachement au Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Les entreprises de l'ESS, moteur de la relance économique
La contribution d’ESS France au plan de relance semble avoir été entendue. Santé, emploi, travail, transition écologique, relocalisation etc., l’ESS est un acteur pionnier dans les nouveaux modes d’organisation et de production. Les mesures proposées par l’ESS visent à lui permettre « d’être l’outil efficace (décisif) d’une politique de relance ambitieuse, partenariale et durable, pour inventer et mettre en œuvre les solutions qui nous semblent requises par les impasses du modèle économique qui a contribué à nous conduire à une crise sanitaire mondiale, puis à une crise économique et sociale (…) ».
« Dans l’esprit du gouvernement, l’ESS fait pleinement partie de la relance. Il semble avoir entendu le plan de relance ESS, présenté par ESS France », Jean-Louis Bancel, président de COOP FR
« Comme le souhaitait ESS France, la conduite de la politique publique en matière d’ESS revient à Bercy. C’est cohérent afin de faire de l’ESS un moteur de la relance économique », Jérôme Saddier, président d’ESS France.
Une meilleure lisibilité des spécificités des entreprises coopératives
Le rattachement à Bercy est une reconnaissance de la contribution des coopératives à l’économie française et de leur capacité de résilience. Il facilitera une meilleure lisibilité et la prise en compte des spécificités des entreprises coopératives dans les études d’impact préalables aux mesures législatives économiques.