Le remplacement de l’ENA par l’INSP dont on a beaucoup parlé ces derniers mois  fait partie d’une réforme du recrutement et de la formation de la haute fonction publique, qui comprend aussi la fusion des corps préfectoral, diplomatique et d’inspections générales, ainsi que la modification du recrutement.

En effet, ce ne sont plus les élèves qui choisissent leurs corps selon leur classement : un appariement entre les profils et souhaits des élèves et les besoins des employeurs est mis en place, avec primauté aux besoins des employeurs.

Maryvonne Le Brignonen, Directrice de l’Institut national du service public (INSP), nous a expliqué, lors d'une séance du séminaire Vie des affaires organisé par l'Ecole de Paris du Management : 
 

-  Comment l’INSP réinvente l’ENA pour diversifier les recrutements, rénover le cursus d’enseignement avec une suppression du classement, développer la formation continue et la recherche, et rayonner au niveau international.

Elle a abordé également les impacts attendus de ces transformations :

- sur le fonctionnement de l’État,

- sur le profil des hauts fonctionnaires et leurs trajectoires,

- ou encore sur l’attractivité du service public.
 

L'occasion, pour elle, de revenir sur la  feuille de route remise le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, qui comportait cinq points  :

- la diversification des étudiants (tant au niveau de leurs origines sociales que géographiques, ou de leur parcours académique),

- la rénovation de la formation initiale,

- l’instauration d’une formation continue,

- le rapprochement avec le monde de la recherche

- et le rayonnement international.

Pour plus de détails: http://www.ecole.org