Organisations
Orange : sauver le temps partiel senior et par ailleurs négocier des avancées pour l’emploi, les jeunes et les tuteurs
En refusant un accord dissocié sur l’accompagnement des fins de carrière pour y adjoindre des thématiques plus problématiques, les autres organisations syndicales ont pris le risque qu’il n’y ait pas de TPS.
Notre organisation syndicale a écrit à la direction pour qu'un accord dissocié soit conclu dans les plus brefs délais.
Parmi les sujets de désaccord dans la négociation intergénérationnelle, signalons que :
- le groupe s’engage à réaliser 7 500 recrutements externes en CDI pendant la période 2018-2020, dont a minima 1 700 alternants et stagiaires se trouvant sur le marché de l’emploi à l’issue de leur formation ;
- et s’engage, pour la même période, à accueillir un nombre de salariés en alternance équivalent au minimum à 5 % de l’effectif global en CDI du groupe en France et au moins 2 400 stagiaires chaque année.
Au-delà du nombre notoirement insuffisant des recrutements, notre fédération s’insurge du fait que la direction ne veut s’engager sur le recrutement que sur la période 2019-2020.
Pour 2021, elle reporte le chiffrage à l’automne 2019, après la communication des chiffres de l’emploi par Stéphane Richard.
C’est une conception du prévisionnel totalement inacceptable : nous exigeons un engagement chiffré (et beaucoup plus ambitieux) pour la totalité de la durée de l’accord, soit de 2019 à 2021 aussi bien pour le recrutement que pour le TPS.
Autre sujet de désaccord
Les tuteurs bénéficient d’une prime fixe de 375 € par an pour l’accompagnement d’un alternant/stagiaire, abondée de 150 € pour 2 alternants/stagiaires.
- Sous prétexte que le tutorat fait partie des missions des cadres, la direction ne veut pas leur accorder cette prime.
Nous dénonçons cette posture. Le tutorat est une charge supplémentaire et tout travail mérite salaire. Cadre ou non cadre, personne ne doit être corvéable à merci.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
- Relations sociales