Observatoire des transitions professionnelles : le CIF pour sécuriser son emploi
Comptant parmi les moins qualifiés et majoritairement issus de PME, les salariés en congé individuel de formation aspirent à une nouvelle orientation, se spécialisent et renforcent leur employabilité, selon l’analyse de 40 607 parcours.
L’observatoire des transitions professionnelles® (OTP) publie sa deuxième étude sur les parcours de transition professionnelle de 40 607 salariés ayant bénéficié d’un congé individuel de formation (CIF). Ce total rassemble 57 % du nombre de salariés ayant terminé un CIF en France au cours de la période 2009 ou 2010.
L’OTP®, qui réunit sept Fongecif (Alsace, Bretagne, Centre, Île-de-France, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes), a analysé en profondeur le parcours de l’emploi vers la formation de ces salariés. Il a étudié les changements de domaine et les montées en qualification qui s’opèrent, dans une démarche à la fois quantitative (appuyée sur des analyses chiffrées détaillées) et qualitative par le récit de 25 parcours de salariés.
Sur 40 607 salariés, 41 % ont au mieux un BEP (niveaux V et VI). Ils sont issus à 70 % d’une petite ou moyenne entreprise, contre 49 % des salariés en France.
Pour Bernard Richard, vice-président du Fongecif Bretagne, et Vincent Pigache, vice-président du Fongecif Île-de-France, s’exprimant au nom des sept Fongecif membres de l’OTP® : « Les salariés issus de PME font partie du public prioritaire dans les financements des Fongecif ainsi que les salariés de plus faible niveau de qualification, potentiellement plus fragiles sur le marché de l’emploi. En près de trente ans, le réseau des Fongecif a pris en charge près d'un million de parcours individualisés de formation ».
L’étude révèle que les salariés bénéficiaires de CIF ont en moyenne 14 ans d’ancienneté professionnelle au moment d’entrer en formation. En souhaitant se former, 81 % ont recherché un changement de domaine de compétences tandis que 36 % aspiraient en plus à augmenter leur niveau de diplôme. « Majoritairement, ces salariés aspirent à sécuriser leur parcours professionnel. Ce changement envisagé renforcera parfois leurs compétences par une spécialisation, et souvent leur employabilité », observent les deux porte-paroles.
La moitié des salariés provient de trois secteurs d’activité : « le commerce, la réparation automobile et domestique » ; « l’industrie manufacturière » ; « le transport et l’entreposage ». Trois spécialités de formation sont plus souvent sollicitées : « transport, manutention et magasinage » (20 %), « la santé » (8 %) et « le travail social » (6 %).
Cette étude est la première en France à montrer le lien entre le métier exercé et la formation envisagée par ces salariés en CIF. Elle sera suivie d'autres analyses portant sur le parcours post-formation.
L’observatoire des transitions professionnelles® (OTP) publie sa deuxième étude sur les parcours de transition professionnelle de 40 607 salariés ayant bénéficié d’un congé individuel de formation (CIF). Ce total rassemble 57 % du nombre de salariés ayant terminé un CIF en France au cours de la période 2009 ou 2010.
L’OTP®, qui réunit sept Fongecif (Alsace, Bretagne, Centre, Île-de-France, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes), a analysé en profondeur le parcours de l’emploi vers la formation de ces salariés. Il a étudié les changements de domaine et les montées en qualification qui s’opèrent, dans une démarche à la fois quantitative (appuyée sur des analyses chiffrées détaillées) et qualitative par le récit de 25 parcours de salariés.
Des salariés au départ très peu qualifiés
Sur 40 607 salariés, 41 % ont au mieux un BEP (niveaux V et VI). Ils sont issus à 70 % d’une petite ou moyenne entreprise, contre 49 % des salariés en France.
Pour Bernard Richard, vice-président du Fongecif Bretagne, et Vincent Pigache, vice-président du Fongecif Île-de-France, s’exprimant au nom des sept Fongecif membres de l’OTP® : « Les salariés issus de PME font partie du public prioritaire dans les financements des Fongecif ainsi que les salariés de plus faible niveau de qualification, potentiellement plus fragiles sur le marché de l’emploi. En près de trente ans, le réseau des Fongecif a pris en charge près d'un million de parcours individualisés de formation ».
- L’étude OTP® illustre le passage d’un métier à un autre via la formation.
L’étude révèle que les salariés bénéficiaires de CIF ont en moyenne 14 ans d’ancienneté professionnelle au moment d’entrer en formation. En souhaitant se former, 81 % ont recherché un changement de domaine de compétences tandis que 36 % aspiraient en plus à augmenter leur niveau de diplôme. « Majoritairement, ces salariés aspirent à sécuriser leur parcours professionnel. Ce changement envisagé renforcera parfois leurs compétences par une spécialisation, et souvent leur employabilité », observent les deux porte-paroles.
La moitié des salariés provient de trois secteurs d’activité : « le commerce, la réparation automobile et domestique » ; « l’industrie manufacturière » ; « le transport et l’entreposage ». Trois spécialités de formation sont plus souvent sollicitées : « transport, manutention et magasinage » (20 %), « la santé » (8 %) et « le travail social » (6 %).
Cette étude est la première en France à montrer le lien entre le métier exercé et la formation envisagée par ces salariés en CIF. Elle sera suivie d'autres analyses portant sur le parcours post-formation.
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