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Le télétravail dans la fonction publique perçu comme trop contraignant par les employeurs et les agents
La semaine dernière, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a publié un premier bilan du déploiement du télétravail dans les trois versants de la fonction publique (*) depuis la publication en février 2016 du décret encadrant les conditions et modalités de sa mise en œuvre.
- 0,7 % des salariés de l’État ou des collectivités territoriales pratiquent le télétravail.
- Le déploiement des dispositifs de télétravail dépend de la confiance instaurée par le management mais aussi de la qualité de l’ingénierie mise en œuvre.
- La réussite des démarches de télétravail passe par des règles partagées et formalisées.
- Un dispositif perçu comme trop contraignant en gestion par les employeurs publics et les agents candidats au télétravail.
- Une perception du télétravail par l’encadrement souvent mitigée.
- la prise en charge par l’employeur des surcoûts liés au télétravail (abonnement internet et électricité) ;
- les nouvelles formes d’organisation du travail pouvant poser des difficultés en termes de cohésion des équipes de travail et du risque d’isolement des agents ;
- le risque d’exclusion d’office de certains agents ne disposant pas d’espace spécifique permettant de télétravailler dans de bonnes conditions (puisque cela pouvait être un critère d’éligibilité). Elles insistent sur le fait que le décret prévoit la possibilité d’effectuer son temps de travail au domicile de l’agent ou, éventuellement dans des locaux professionnels distincts de ceux de son employeur public et de son lieu d’affectation ;
- du critère « besoin d’isolement et de concentration » (le décret ne prévoit pas ce critère), cela révèle un sérieux problème dans la conception des locaux et des conditions de travail qui relèvent de la responsabilité de l’employeur.
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le télétravail comporte des inconvénients