Organisations
Le poids des retraités bénévoles : osera-t-on encore dire que ce sont des inactifs ?
Au moment où l’on met en exergue (à juste titre) la souffrance d’une certaine France qui travaille mais n’a pas les retours qu’elle est en droit d’attendre, il est bon de souligner que les retraités, auxquels on demande des efforts et des sacrifices, font eux aussi partie de cette classe laborieuse par le temps qu’ils consacrent bénévolement au soutien des activités sociales même pour une part non négligeable à des missions de service public. Sans compter évidemment leur implication dans l’équilibre de la vie familiale ou en tant aidants familiaux
Les études qui ont été réalisées sur le sujet révèlent des chiffres particulièrement significatifs de l’enjeu que l’engagement des retraités dans notre pays et l’importance du bénévolat représentent d'une manière générale à cet égard.
On estime à 43 % les volontaires bénévoles réguliers ou occasionnels, soit 22 millions de personnes âgées de 18 ans et plus qui consacrent, en moyenne, 100 à 111 heures par an, voire beaucoup plus pour les pluri-participants, à ces activités.
Le volume global du bénévolat représente 1 320 000 à 1 460 000 emplois équivalents temps plein (ETP) et un chiffre d’affaires de 12 à 17 milliards d'euros, soit 1 à 2 % du PIB.
En janvier 2016, le budget des associations s'élevait globalement à 70 milliards d'euros, soit 3,5 % du PIB.
La part des seniors de 65 ans et plus dans le bénévolat en France représente près de 53 % et un budget de l’ordre de 7 milliards d'euros par an.
Osera-t-on encore dire que les retraités sont des inactifs alors que leur contribution non rémunérée à la vie administrative, économique et sociale de notre pays est déterminante ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Que se passerait-il si, découragés et désillusionnés, les retraités finissaient pas remettre leurs engagements en question ?
Notre pays n’a pas les moyens de se passer des retraités et, qu’on le veuille ou non, ce constat est en lui-même un moyen de pression et un sérieux avertissement.
Sources : internet et une étude réalisée par CRA CSA en octobre 2018, « le bénévolat en France en 2017 – état des lieux et tendances ».
Les études qui ont été réalisées sur le sujet révèlent des chiffres particulièrement significatifs de l’enjeu que l’engagement des retraités dans notre pays et l’importance du bénévolat représentent d'une manière générale à cet égard.
On estime à 43 % les volontaires bénévoles réguliers ou occasionnels, soit 22 millions de personnes âgées de 18 ans et plus qui consacrent, en moyenne, 100 à 111 heures par an, voire beaucoup plus pour les pluri-participants, à ces activités.
Le volume global du bénévolat représente 1 320 000 à 1 460 000 emplois équivalents temps plein (ETP) et un chiffre d’affaires de 12 à 17 milliards d'euros, soit 1 à 2 % du PIB.
En janvier 2016, le budget des associations s'élevait globalement à 70 milliards d'euros, soit 3,5 % du PIB.
La part des seniors de 65 ans et plus dans le bénévolat en France représente près de 53 % et un budget de l’ordre de 7 milliards d'euros par an.
Osera-t-on encore dire que les retraités sont des inactifs alors que leur contribution non rémunérée à la vie administrative, économique et sociale de notre pays est déterminante ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Que se passerait-il si, découragés et désillusionnés, les retraités finissaient pas remettre leurs engagements en question ?
Notre pays n’a pas les moyens de se passer des retraités et, qu’on le veuille ou non, ce constat est en lui-même un moyen de pression et un sérieux avertissement.
Sources : internet et une étude réalisée par CRA CSA en octobre 2018, « le bénévolat en France en 2017 – état des lieux et tendances ».
Pas encore de commentaires