Organisations
La première édition du salon de recrutement SoJob organisé par la FGTA-FO
Le 8 mars dernier, la FGTA-FO a organisé la première édition du salon de recrutement SoJob à l’Espace Champerret, à Paris. Dejan Terglav, secrétaire général s'en est ouvert à Clarisse Josselin, journaliste à FO-Hebdo, qui a bien voulu nous autoriser à reprendre pour Miroir Social l'essentiel de cette interview.
Il explique pourquoi il a lancé cet événement original, qui s'est révélé être un succès.
Quelle est la caractéristique du salon SoJob ?
Nous avons créé le premier salon entièrement consacré à l’emploi dans le secteur privé, avec une vingtaine d’exposants. Les visiteurs ont pu s’informer sur les métiers de différents secteurs. Ils ont pu rencontrer des recruteurs d’entreprises renommées comme Carrefour, Sodexo, Monoprix, Zara, Métro, Mac Donald’s… Ils ont également pu obtenir auprès de professionnels des réponses à toutes leurs questions sur la formation, les droits et la protection sociale. Nous avons aussi proposé des ateliers de rédaction de CV et de préparation à l’entretien d’embauche, ainsi que des séances de « speed jobbing ».
Quel bilan en tirez-vous ?
Nous sommes contents. Avec près de 600 visiteurs, nous avons atteint nos objectifs. Le matin, le public était très jeune. Beaucoup sortaient à peine de l’école ou étaient encore en apprentissage. En fin de journée, le public était plutôt senior. Nous avons eu l’impression d’être utiles. Les gens sont repartis avec le sourire et il y a eu des embauches concrètes.
Est-ce le rôle d’un syndicat que d’organiser un tel événement ?
Ce n’est pas dans nos habitudes mais c’est un très bon moyen de contacter des gens qu’on ne voit jamais : les jeunes, les chômeurs et les salariés des TPE. Beaucoup de visiteurs, surtout les plus jeunes, ne savaient pas ce qu’est un syndicat. Nous avons fait beaucoup de pédagogie. Nous leur avons parlé de la mobilisation du 31 mars contre la loi sur le travail. Nous avons aussi fait de la propagande pour les élections TPE afin qu’ils puissent sensibiliser leur entourage. Changer l’image du syndicat et ne pas être seulement combattifs est important. Aider à trouver un emploi, c’est aussi une démarche citoyenne. On peut espérer qu’une personne embauchée grâce à FO se syndiquera.
Une deuxième édition verra-t-elle le jour ?
Nous sommes déjà en train de la préparer. Nous allons tirer les enseignements de cette première édition. Nous pourrons faire plus grand. Je pense qu’il sera possible de tripler le nombre d’exposants. Nous allons aussi préparer des jeux sur ce qu’est un syndicat et à quoi il sert. Ce salon concernait uniquement des postes à Paris. Si nous trouvons des recruteurs, nous pourrons en organiser dans d’autres grandes villes et nous encourageons les autres fédérations FO à organiser de telles mises en relation.
Il explique pourquoi il a lancé cet événement original, qui s'est révélé être un succès.
Quelle est la caractéristique du salon SoJob ?
Nous avons créé le premier salon entièrement consacré à l’emploi dans le secteur privé, avec une vingtaine d’exposants. Les visiteurs ont pu s’informer sur les métiers de différents secteurs. Ils ont pu rencontrer des recruteurs d’entreprises renommées comme Carrefour, Sodexo, Monoprix, Zara, Métro, Mac Donald’s… Ils ont également pu obtenir auprès de professionnels des réponses à toutes leurs questions sur la formation, les droits et la protection sociale. Nous avons aussi proposé des ateliers de rédaction de CV et de préparation à l’entretien d’embauche, ainsi que des séances de « speed jobbing ».
Quel bilan en tirez-vous ?
Nous sommes contents. Avec près de 600 visiteurs, nous avons atteint nos objectifs. Le matin, le public était très jeune. Beaucoup sortaient à peine de l’école ou étaient encore en apprentissage. En fin de journée, le public était plutôt senior. Nous avons eu l’impression d’être utiles. Les gens sont repartis avec le sourire et il y a eu des embauches concrètes.
Est-ce le rôle d’un syndicat que d’organiser un tel événement ?
Ce n’est pas dans nos habitudes mais c’est un très bon moyen de contacter des gens qu’on ne voit jamais : les jeunes, les chômeurs et les salariés des TPE. Beaucoup de visiteurs, surtout les plus jeunes, ne savaient pas ce qu’est un syndicat. Nous avons fait beaucoup de pédagogie. Nous leur avons parlé de la mobilisation du 31 mars contre la loi sur le travail. Nous avons aussi fait de la propagande pour les élections TPE afin qu’ils puissent sensibiliser leur entourage. Changer l’image du syndicat et ne pas être seulement combattifs est important. Aider à trouver un emploi, c’est aussi une démarche citoyenne. On peut espérer qu’une personne embauchée grâce à FO se syndiquera.
Une deuxième édition verra-t-elle le jour ?
Nous sommes déjà en train de la préparer. Nous allons tirer les enseignements de cette première édition. Nous pourrons faire plus grand. Je pense qu’il sera possible de tripler le nombre d’exposants. Nous allons aussi préparer des jeux sur ce qu’est un syndicat et à quoi il sert. Ce salon concernait uniquement des postes à Paris. Si nous trouvons des recruteurs, nous pourrons en organiser dans d’autres grandes villes et nous encourageons les autres fédérations FO à organiser de telles mises en relation.
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