L'UIC, un satellite de la SNCF en proie à une crise sociale marquée
Deux assignations pour diffamation en l'espace de deux mois, des entraves à répétition, une guerre de communiqués entre syndicats, sans oublier un dossier perdu par le parquet de Paris... Autant de faits qui montrent que rien ne va pour le mieux à l'Union internationale des chemins de fer (UIC), une association qui emploie 140 salariés, dont 15 détachés de la SNCF. Et 200 grandes entreprises ferroviaires du monde entier adhèrent à cette association implantée à Paris.
Deux déléguées syndicales CFDT et CFTC à l'origine de multiples alertes font l'objet d'une procédure de licenciement, toutefois refusée par l'administration en septembre. Les précédents coups de sonnette déclenchés, qui par la médecine du travail, qui par l'inspection du travail etc. n'avaient en rien infléchi la situation.
L'UIC est dirigée depuis 2009 par l'ancien président de SNCF International. L'ex-DRH de SNCF Infrastructures, lui, joue le pompier « social » depuis septembre 2015.
Un tract bilingue relatant la situation de tension sociale, envoyé en juin à tous les membres par les deux déléguées, n'a particulièrement pas été apprécié par la direction qui y a vu un « dénigrement mondial ».
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Comment deux déléguées syndicales CFDT et CFTC ont été accusées de « dénigrer mondialement » de l'UIC
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