Image contre image entre la SNCF et Vigimark sur l'affaire des sans-papiers
Vigimark, le prestataire sécurité exclu par la SNCF pour n'avoir pas réglé la question d'une trentaine de salariés sans papiers, compte bien "évaluer le préjudice financier en jeu sans oublier le préjudice en terme d'image." Rupture abusive de contrat et responsabilité du donneur d'ordre seront les motifs du contentieux, ou de la négociation, qui se prépare. Vigimark accuse la SNCF de porter la responsabilité d'être "le fossoyeur d'un groupe dont la mise au tapis hâtive ,dans un premier temps, de 600 de ses employés, ne va pas manquer à court terme de mettre en péril un effectif de plus de 2000 autres collaborateurs." Une façon de faire monter la pression sur le donneur d'ordre.
Le point positif de l'affaire
Et le président de Vigimark de noter tout de même un point positif dans cette affaire qui ne règle en rien le sujet des salariés sans-papiers dqans le secteur. Les salariés du sous-traitant qui travaillaient pour le compte de la SNCF vont en revanche être repris par le groupe Challencin avec des "conditions de transfert jamais égalés en 25 ans d’accord collectif": "Les partenaires sociaux de la branche seraient bien inspirés à reprendre cette convention adhoc aux fins de s’en inspirer pour améliorer les conditions de transferts de nos personnels et éradiquer une bonne fois pour tout le dumping et moins disant social qui continuent d' exister lors de chaque renouvellement de marchés."