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03 / 10 / 2008 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Frais de transport : le sujet qui ne passionne pas les directions

Il aura fallu attendre 2007 pour que Dexia France, « la banque du développement durable », aille au-delà de son l'obligation légale en matière de prise en charge des frais de transports publics de ses salariés. Symptomatique de l’importance accordée au sujet par les directions au moment de l’avant projet de loi relatif à la réforme de la prise en charge des frais de transport domicile–travail.

En 1998, la banque franco-belge Dexia s’engageait à « promouvoir l’utilisation par les salariés de biens et services non polluants ». Il aura fallu attendre le déménagement du siège parisien pour que Dexia accepte de faire passer le remboursement du transport collectif en Île-de-France des 50 % réglementaires à 60 % pour les 1 100 salariés concernés.

Pour les 300 salariés en poste en province, la direction accepte de contribuer à hauteur de 50 % des frais de transport collectif. Une initiative en totale adéquation avec le projet de loi du gouvernement qui vise à obliger les entreprises à prendre en charge une partie des coûts des transports collectifs en région.

Chez Dexia, la prise en charge des frais de transport par l’employeur ne consitue pas une variable stratégique de la rémunération globale. Et Lorraine Coudel, responsable des relations sociales et des avantages sociaux de Dexia Crédit Local en France de souligner, « la protection sociale est l’une de nos priorités. La prise en charge d’une complémentaire santé va bien au-delà d’une simple aide financière, à la différence d’un remboursement de frais de transport. » C'est à 70 % que Dexia Crédit Local France prend à sa charge la complémentaire santé de ses salariés.

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