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30 / 07 / 2015 | 3 vues
Karim Lakjaâ / Membre
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Extrême droite : quand le comité d'action sociale du personnel de la ville de Reims lui fait de la publicité

La lutte contre l’extrême droite est une priorité pour la CGT, comme le réaffirmait il y a peu son secrétaire national, Philippe Martinez.

C'est encore plus vrai pour le syndicat CGT d’agents et de cadres territoriaux, ces derniers étant parfois confrontés à des élus FN porteurs de politiques de régression sociale et de reculs démocratiques.

La CGT est ainsi alliée à la FSU, Solidaires (SUD), l’UNEF, l’UNEL et la FIDL contre l’extrême droite.

C’est donc avec une horreur certaine que nous avons vu dans une publication du comité d'action sociale du personnel des administrations territoriales rémoises, présentant des réductions chez les commerçants rémois, deux publicités pour une boutique dont le propriétaire, ex-militant du Front National, vient d'être arrêté et emprisonné pour trafic d’armes de guerre et que ladite boutique servait à ce trafic.

Au demeurant, cette boutique n’est pas celle d’un fleuriste ou d’un vendeur de primeurs.

  • La porte de cette boutique est ornée de 21 autocollants d’organisations d'extrême droite. À l’intérieur, on y trouve des uniformes allemands et des livres vantant les SS.

Des réductions sur de tels objets ont-elles leur place dans un guide des réductions du CAS ?

 
Non !

Il y a là une faute grave à partir du moment où la haine et le FN gagnent du terrain.

Ce guide aurait été réalisé par un prestataire extérieur. Personne au CAS ne relirait donc les publications ? Au pire, il s’agirait donc d’une complaisance vis-à-vis de l’extrême droite et au mieux d’incompétence.

La responsabilité de certains est inévitablement posée.

Le CAS est un enjeu pour le personnel et un enjeu syndical pour l’UFICT Reims métropole.

En effet, il constitue une forme de salaire social différé. Le CAS est un bien commun.

En 2015, sa direction isolée ne s’appuyant ni sur les agents ni sur les forces syndicales n’a pas été capable d’empêcher l’employeur de supprimer certaines prestations concernant plus de 300 bénéficiaires.

L’UFICT a donc décidé d’investir le sujet. Nous avons mis en place un groupe de travail sur l’action sociale en direction du personnel. Une première étude juridique et économique sur le CAS a été produite. Viendront prochainement un état des lieux et des préconisations.

Il est plus qu’urgent de moderniser la gestion du CAS et ses prestations dans un contexte où le pouvoir d’achat des agents n’a jamais été aussi faible.

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