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Être aidant : entre solidarité choisie et précarité subie
La population européenne vieillissant de plus en plus, le nombre de personnes âgées dépendantes augmentera en conséquence dans les années à venir. C’est pourquoi nous devons nous pencher dès aujourd’hui sur l’assistance offerte à ces personnes. Si Pour La Solidarité (PLS) milite activement pour un développement du secteur des services à la personne, elle reconnaît néanmoins la nécessité du rôle des aidants proches.
Les aidants proches, définis comme « personnes non professionnelles qui viennent en aide, à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de leur entourage, pour les activités de la vie quotidienne », sont majoritairement issus de l’entourage familial de l’aidé, et partagés entre l’entraide familiale, la précarité sociale et financière pouvant aller avec cette fonction ainsi que leur éventuel emploi salarié.
Dans cette note d’analyse, Pour La Solidarité étudie les aides accessibles aux aidants proches dans trois pays voisins européens : la Belgique, la France et l’Allemagne. Cette note se penche sur les mesures (ou plutôt le manque de mesures) existant au niveau européen, avant d’observer les instruments belges, français et allemands en matière d’aides financières allouées à cette fonction, de droits sociaux et de conciliation entre travail et fonction d'aidant.
Il est urgent de considérer et reconnaître le rôle de ces aidants, sans pour autant leur faire endosser l’entière responsabilité de la prise en charge des personnes dépendantes. C’est avant tout aux pouvoirs publics de favoriser le développement de services à la personne abordables, accessibles et de qualité délivrant une expertise professionnelle. À cette condition seulement, le rôle d'aidant pourra être considéré comme pleinement choisi et non subi.
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