Déménagement de Bull stoppé depuis juin : un accord trouvé entre le CCE et la direction d'Atos
Le déménagement de plusieurs sites de Bull avait connu un coup d'arrêt le 17 juin dernier suite à une ordonnance rendue par le tribunal de Nanterre. Les élus du CCE, qui avaient saisi le TGI en référé, estimaient ne pas avoir été suffisamment informés depuis janvier au sujet du « schéma directeur des locaux en Île-de-France » et surtout, ne pas avoir été consultés pour un projet de cette ampleur, prévoyant la disparition de trois des cinq sites franciliens du Bull.
Faire ses cartons au calme
Un flou juridique demeurait : les bulliens déplacés avant le jugement devaient-ils revenir à leur bureau d'origine ? Oui, selon l'avocate du CCE ; non, selon son détracteur de Fromont-Briens ! Toujours est-il que le dossier devait revenir le 12 octobre devant le TGI pour un jugement au fond. Les deux parties ont conclu un accord en septembre et se sont désistées, des améliorations substantielles sur les conditions de transfert des salariés ayant été apportées par le groupe Atos.