Organisations
Atos et ses salariés marocains sans salaire en France
Les élus FO au CE de l’UES Atos Intégration ont été alertés des conditions sociales faites aux salariés marocains exerçant leur activité sur le site de Rennes.
Nous apprenons que ces salariés sont dans l’impossibilité de percevoir leur salaire versé directement au Maroc (la sortie de dirhams du Maroc est très réglementée et soumise à des frais importants), ils ne peuvent donc subsister qu’avec les indemnités versées par Atos dans un cadre extrêmement contraint.
En effet, les frais étant soumis à justificatifs pour les dépenses courantes liés à l’activité professionnelle (logement et nourriture), ils n’ont pas de revenus pour leurs loisirs le week-end car aucune indemnité d’éloignement ne leur est versée.
Comment la direction d’Atos peut-elle imposer de telles conditions à des salariés ? Quel salarié d’Atos France accepterait de telles conditions pour un séjour à l’étranger, sans indemnité d’éloignement, sans possibilité d’utiliser son salaire ?
Les élus FO au CE de l’UES Atos Intégration dénoncent cette situation indigne et exigent que la direction intervienne très rapidement pour à minima prendre à sa charge les frais bancaires induits par le transfert total ou partiel sur le territoire français du salaire de nos collègues marocains.
D’autre part, nous demandons que la direction nous communique le statut et les dispositions légales qui encadrent l’activité professionnelle des salariés étrangers en France.
En cas de refus, nous nous réservons la possibilité d’alerter l’inspection du travail.
Une fois de plus, les élus FO dénoncent ces méthodes de dumping social qui ne servent qu’à exploiter les salariés les uns au détriment des autres, pour le seul profit de la marge et des actionnaires, qui plus est, dans un groupe dirigé par un ancien ministre de l’Économie, et très récemment entré au CAC40.
Nous apprenons que ces salariés sont dans l’impossibilité de percevoir leur salaire versé directement au Maroc (la sortie de dirhams du Maroc est très réglementée et soumise à des frais importants), ils ne peuvent donc subsister qu’avec les indemnités versées par Atos dans un cadre extrêmement contraint.
En effet, les frais étant soumis à justificatifs pour les dépenses courantes liés à l’activité professionnelle (logement et nourriture), ils n’ont pas de revenus pour leurs loisirs le week-end car aucune indemnité d’éloignement ne leur est versée.
Comment la direction d’Atos peut-elle imposer de telles conditions à des salariés ? Quel salarié d’Atos France accepterait de telles conditions pour un séjour à l’étranger, sans indemnité d’éloignement, sans possibilité d’utiliser son salaire ?
Les élus FO au CE de l’UES Atos Intégration dénoncent cette situation indigne et exigent que la direction intervienne très rapidement pour à minima prendre à sa charge les frais bancaires induits par le transfert total ou partiel sur le territoire français du salaire de nos collègues marocains.
D’autre part, nous demandons que la direction nous communique le statut et les dispositions légales qui encadrent l’activité professionnelle des salariés étrangers en France.
En cas de refus, nous nous réservons la possibilité d’alerter l’inspection du travail.
Une fois de plus, les élus FO dénoncent ces méthodes de dumping social qui ne servent qu’à exploiter les salariés les uns au détriment des autres, pour le seul profit de la marge et des actionnaires, qui plus est, dans un groupe dirigé par un ancien ministre de l’Économie, et très récemment entré au CAC40.
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