La CFDT n'a pas signé l'accord sur les 1400 départs volontaires parce que celui-ci élargissait les conditions d'élligilibilité. Avant cet acord, seuls les salariés de la production et de la maintenance pouvaient bénéficier des mesures incitatives au départ.

"En novembre 2008, Daniel Soury-Lavergne, Directeur Général AM France, jurait sur " ses grands dieux " que jamais de tels dispositifs ne s'appliqueraient ni à la fabrication ni à l'entretien", rapporte la CFDT qui estime que "le groupe ne cache pas, ou plutôt ne cache plus, sa volonté de flexibiliser environ 20% des effectifs. Lorsque la reprise sera là, il ira chercher ce personnel sous d'autres formes et avec d'autres statuts évidemment précaires (CDD, intérim, ...)."

Pour le syndicat, les problèmes du site de Gandrange tiennent proncipalement à des départs massifs sans transfert des savoirs.