Organisations
Économie sociale : l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le reste du secteur privé
L’échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l’économie sociale que dans le reste du secteur privé, selon une étude publiée par l’INSEE.
En 2009, 10 % des salariés de l’économie sociale gagnaient moins de 8,8 euros bruts de l’heure et 10 % plus de 24,2 euros. Le rapport entre ces deux seuils, indicatif de la dispersion des salaires, était plus faible dans l’économie sociale (2,7) que dans le reste du privé (3,1), selon l’INSEE.
Pour les seules mutuelles, ce ratio s’élève à 2,8.
Comme l'indique l'étude en préambule de sa présentation détaillée: « pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l’économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé.
On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité.
Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est l'un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche.
Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé ».
En 2009, 10 % des salariés de l’économie sociale gagnaient moins de 8,8 euros bruts de l’heure et 10 % plus de 24,2 euros. Le rapport entre ces deux seuils, indicatif de la dispersion des salaires, était plus faible dans l’économie sociale (2,7) que dans le reste du privé (3,1), selon l’INSEE.
Pour les seules mutuelles, ce ratio s’élève à 2,8.
Comme l'indique l'étude en préambule de sa présentation détaillée: « pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l’économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé.
On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité.
Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est l'un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche.
Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé ».
Pas encore de commentaires