Une charte sur le déploiement du télétravail est ficelée depuis le 14 juin chez Schneider Electric avec une mise en pratique depuis septembre. Pas pour les salariés du siège puisque le CHSCT de l’établissement a demandé une expertise conduite par le cabinet Technologia. Ce CHSCT rendra son avis consultatif le 10 décembre. Ce n’est qu’à partir de ce moment que les salariés du siège pourront se déclarer volontaires pour télétravailler 1 ou 2 jours par semaine avec une indemnité (internet, chauffage, électricité) avec une indemnité mensuelle de 26 ou de 52 € selon le choix > Une prime au télétravail, sinon rien

C’est paradoxalement la CAT, syndicat non représentatif au niveau du groupe Schneider Electric mais majoritaire au siège, qui a bloqué ce déploiement. La CAT avait lancé en juillet un sondage auquel 150 personnes avaient répondu. 17 % considéraient par exemple que le passage en télétravail se traduirait par une augmentation du temps de travail. « Nous nous posons la question de savoir ce que cherche réellement ce syndicat ? Le télétravail est une demande réelle de nombreux salariés », lançait en octobre dernier la CFE-CGC