Il y a dix-huit mois, le groupe d'électroménager Brandt a été repris par l'algérien Cevital, sans les trois usines espagnoles, ni le site polonais. Avec un projet toutefois revu à la baisse, le fabriquant a vu ses ventes repartir à la hausse. La CFDT est indignée par la satisfaction affichée par la direction qui annonce qu'en 2016 le groupe va tripler son chiffre d'affaires, prévoyant d'embaucher 7 500 salariés en Algérie, alors qu'en France un PSE vient d'être annoncé.

Services support visés

Lors de l'avant-dernier CCE, la direction a effectivement annoncé qu'elle projetait de supprimer 161 postes, dont 87 sur 238 pour le site de Rueil-Malmaison (siège social) et 74 sur 188 pour le site de St-Ouen-l'Aumône (service après-vente). Brandt compte deux usines en France, à Orléans et à Vendôme (spécialisées dans les tables de cuisson, les cui­sinières et les fours) et ces unités représentent au total 1 200 salariés. Pour la CFDT, ce plan social va mettre en péril l'avenir de l'entreprise en désorganisant le fonctionnement de la filiale française.