Organisations
Recomposition syndicale : les dirigeants de la CFTC cheminots démissionnent et rejoignent la CFDT !
Coup de tonnerre dans le monde syndical ferroviaire : la grande majorité des dirigeants de la CFTC cheminots a décidé de démissionner de la centrale chrétienne.
Dans un communiqué diffusé ce matin, Catherine Clouzet (présidente), Alain Pottier (secrétaire général), Eric Dumez (vice-président) et Philippe Flamme (secrétaire général adjoint) déclarent rejoindre la fédération CFDT des cheminots.
Voici le texte du communiqué...
D'autres départs semblent être effectifs depuis plusieurs jours et semaines.
Ainsi, la recomposition syndicale dans les transports ferroviaires n'en finit pas de faire des vagues.
On remarquera que cette démission massive est un très mauvais coup porté contre les espoirs de la fédération FO des cheminots qui avait annoncé à son bureau fédéral que l'alliance avec la CFTC était "bien avancée". L'organisation FO comptait en effet sur une fusion avec la fédération chrétienne pour obtenir les 10 % nécessaires à sa représentativité.
Ce départ collectif augure bien mal de cet espoir qui semble difficile, voire impossible, à atteindre, compte tenu des rapports de force actuels et futurs.
Il conviendra d'analyser avec précision le jeu des fédérations et des confédérations dans le schéma d'une recomposition syndicale encore très agitée, en particulier dans les transports.
Dans un communiqué diffusé ce matin, Catherine Clouzet (présidente), Alain Pottier (secrétaire général), Eric Dumez (vice-président) et Philippe Flamme (secrétaire général adjoint) déclarent rejoindre la fédération CFDT des cheminots.
Voici le texte du communiqué...
- "En profond désaccord avec notre confédération depuis de nombreuses semaines sur l’impact de la loi sur la représentativité syndicale, le bureau exécutif de la fédération CFTC des cheminots a démissionné en bloc de l'ensemble de ses mandats en date du 22 septembre 2009. Cette décision contribue à la recomposition syndicale à la SNCF et favorisera une démarche de progrès social."
D'autres départs semblent être effectifs depuis plusieurs jours et semaines.
Ainsi, la recomposition syndicale dans les transports ferroviaires n'en finit pas de faire des vagues.
On remarquera que cette démission massive est un très mauvais coup porté contre les espoirs de la fédération FO des cheminots qui avait annoncé à son bureau fédéral que l'alliance avec la CFTC était "bien avancée". L'organisation FO comptait en effet sur une fusion avec la fédération chrétienne pour obtenir les 10 % nécessaires à sa représentativité.
Ce départ collectif augure bien mal de cet espoir qui semble difficile, voire impossible, à atteindre, compte tenu des rapports de force actuels et futurs.
Il conviendra d'analyser avec précision le jeu des fédérations et des confédérations dans le schéma d'une recomposition syndicale encore très agitée, en particulier dans les transports.
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Evolution et
Il me semble que les salariés pensent plutôt que les "syndicats" ne les représentent plus dans leur réalité de 2009.
Les salariés ne voient pas l’évolution de la vie depuis plus de 40ans se refléter dans le monde syndical, la vie a "évoluée", ils ont "bougés" dans leurs pratiques de salariés, de citoyens, de retraités, de … et les OS n’ont pas changées. Trop politisés, les "Syndicats" ne correspondent plus aux aspirations "sociales" de justice, d'étique, qu'ils ont.La lutte des classe des années 50/70 est révolue, l'individualisme des individus (salariés, citoyens) est très fort, l'image des "Syndicats" est ternie, brouillée par les actes, et actions passées. Le "Salarié" n'a plus envie d'adhérer à cette logique (2% dans le privé sont syndiqué).Depuis 1966, s'était doucement installé un "monde syndical" ou les Acteurs étaient irréfragables, au début cela a clarifié la situation, mais au fil du temps les uns et les autres se sont sclérosés et "endormis" dans le cocon syndical. Certains ont oublié qu'ils représentaient les salariés. Ce n'est pas un jugement de valeur, juste un constat. Cette situation venant du fait qu'ils ne pouvaient être contestés donc mis en " danger" d’existence. Depuis 08/2008 la situation est changée, le "Salarié" redevient le centre de l'attention car "IL" est le juge suprême de l'action syndicale. Les "endormis" doivent se réveiller, les "bienveillant à la direction" doivent être plus "Accrocheurs" lors de leurs actions syndicales, sinon leurs "Electeurs" jugeront et décideront de leur avenir syndical.Ceci est valable pour toutes les entreprises et nous voyons déjà un début de résultat : PSA Poissy Industriel 5/7000 salariés – 2008 = 5+1 OS – 2009 = 3.OS – ou à la SNCF, etc.Le couperet est tombé alors que les salariés n'avaient pas été "pleinement" informé de cette situation nouvelle.Est ce un MAL, est ce un BIEN, l'avenir le dira, mais c'est une réintroduction de la démocratie dans le monde syndical qui était bloqué entre les "mains" de 5 OS datant d'avant 1966.Faites un parallèle avec le monde politique. En 1966 quelles étaient les partis en présence et à quel pourcentage ? - En 2009 cela a t il évolué. OUI et de beaucoup (Evolution, Regroupement, Création, Disparition des Acteurs, certes pas toujours en bien) mais c'est le choix du citoyen.Le monde syndical va désormais "vivre" dans la même logique démocratique. Certains disent « Electoraliste » peu être mais est ce un mal d’être Elu ? Il est vrai d’avant 2008, ils étaient « nommés » (les DS nommés par les OS).
Aux OS de représenter les salariés dans leurs entreprises (surtout) et sur le plan local, régional, national. De prendre des orientations dans l'intérêt des salariés, intérêts qui peuvent être en concomitance avec ceux de la direction mais pas "toujours".La vie syndicale ne sera plus captée par quelques initiés mais devra être expliquée, commentée à TOUS pour une adhésion forte.
OUI le « travail » syndical va changé.
Il ne s’agit pas de diviser pour mieux régner, il s’agit de représenter le Salarié pour exister