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02 / 07 / 2015 | 40 vues
Social Nec Mergitur / Membre
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Bibliothèques de Saint-Herblain : les syndicats ont déposé un préavis de grève avant les vacances

Les bibliothécaires pointent un « management délétère et toxique » au sein du réseau.

Après Brest, Nantes, Rennes ou encore Saint-Joachim ,près de Saint Nazaire, c’est au tour de Saint-Herblin (Loire-Atlantique) de connaître, sur le front social, les turbulences qui frappent régulièrement le grand ouest. Cette fois, ce sont les organisations CFDT et Sud qui dénoncent un mal-être des agents au sein de la médiathèque Hermeland. Un préavis de grève a été déposé pour le 1er juillet.

L'intersyndicale pointe ainsi un « management délétère et toxique » au sein du réseau. La bibliothèque comprend les médiathèques Hermeland, de Bellevue et de l'Angevinière, la bibliothèque du Bourg et trois ludothèques.

Sur la cinquantaine d'agents, six d'entre eux se trouvent être en arrêt maladie du fait de « difficultés liées à l'encadrement et les risques psychosociaux qui en découlent », affirment les syndicats au quotidien régional Ouest-France. Pour Yoann Breheret (CFDT), les « injonctions contradictoires », « consignes pas claires », « remarques blessantes » et autre « manque de valorisation du travail » sont la cause de ces arrêts de travail. « Une vingtaine d'agents nous a sollicités », affirme de son côté David Jannin du syndicat Sud.

Les deux organisations reprochent surtout à leur employeur de ne pas prendre la mesure du malaise et exigent de la municipalité herblinoise une « reconnaissance des risques psychosociaux » auxquels sont confrontés les agents, faute de quoi ils menacent d'arrêter le travail. Ils ont indiqué avoir déposé en mairie un préavis de grève pour le mercredi 1er juillet.« Nous ne prenons rien à la légère », affirme au contraire, toujours dans Ouest-France, Jean-François Tallio, l'adoint au personnel. 

Pour l'élu herblinois, « la question n'est pas seulement celle des risques psychosociaux mais avant tout du processus organisationnel » qui pourrait en être la cause. « Nous avons engagé un travail minutieux à ce sujet », se justifie même Jean-François Tallio visiblement sans convaincre les partenaires sociaux. Les syndicats exigent en effet une « reconnaissance » des risques comme préalable à la levée du préavis. Les négociations s'annoncent donc aussi caniculaires que la météo.

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