Organisations
Avenir des sites de la SNET : un arbitrage des pouvoirs publics nécessaire
Bien qu’E.ON cherche à rassurer l’opinion publique ainsi que les salariés des sites (Saint Avold en Moselle, Hornaing dans le Nord, Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, Gardanne dans les Bouches-du-Rhône et le siège parisien), FO énergie et mines dénonce l’affichage, d’un dialogue social renoué, alors qu’il n’en est rien.
Le dialogue social au sein d’E.ON France (propriétaire de la SNET) s’est très fortement dégradé depuis la cession des actifs de la SNET, détenus précédemment par ENDESA (énergéticien espagnol) à E.ON (énergéticien allemand) en 2009.
L’annonce en septembre 2011 de la fermeture de 5 tranches au charbon et la suppression de 535 emplois en France a suscité de nombreux conflits locaux. Une manifestation nationale, le 3 avril 2012, à Paris, a obligé E.ON à retirer son plan industriel dévastateur pour l’emploi dans les régions concernées. Plan également destructeur pour la politique énergétique française.
E.ON a récemment annoncé la reprise des discussions avec les organisations syndicales françaises. L’échelonnement des fermetures et des conditions sociales de départs a été abordé. Cependant, E.ON persiste dans sa contre-information sur une éventuelle reprise des actifs par Sparking.
La fédération FO énergie et mines dénonce l’obstination d’E.ON quant aux fermetures prématurées et injustifiées, et réaffirme ses positions fondamentales de maintien des activités actuelles de production d’électricité par la SNET.
La fédération n’acceptera pas que les salariés de la SNET soient les otages « d’un poker menteur », toléré par les pouvoirs publics.
Pour la fédération FO énergie et mines, l’annonce de la remise d’une offre de reprise des centrales de la SNET par Sparkling doit être analysée en toute objectivité.
C'est pourquoi, elle entend solliciter les pouvoirs publics et notamment, le Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, afin d’obtenir des réponses, en présence de l’ensemble des acteurs concernés par la poursuite des activités de la SNET (E.ON, Sparking, pouvoirs publics et les fédérations nationales).
Le dialogue social au sein d’E.ON France (propriétaire de la SNET) s’est très fortement dégradé depuis la cession des actifs de la SNET, détenus précédemment par ENDESA (énergéticien espagnol) à E.ON (énergéticien allemand) en 2009.
L’annonce en septembre 2011 de la fermeture de 5 tranches au charbon et la suppression de 535 emplois en France a suscité de nombreux conflits locaux. Une manifestation nationale, le 3 avril 2012, à Paris, a obligé E.ON à retirer son plan industriel dévastateur pour l’emploi dans les régions concernées. Plan également destructeur pour la politique énergétique française.
E.ON a récemment annoncé la reprise des discussions avec les organisations syndicales françaises. L’échelonnement des fermetures et des conditions sociales de départs a été abordé. Cependant, E.ON persiste dans sa contre-information sur une éventuelle reprise des actifs par Sparking.
La fédération FO énergie et mines dénonce l’obstination d’E.ON quant aux fermetures prématurées et injustifiées, et réaffirme ses positions fondamentales de maintien des activités actuelles de production d’électricité par la SNET.
La fédération n’acceptera pas que les salariés de la SNET soient les otages « d’un poker menteur », toléré par les pouvoirs publics.
Pour la fédération FO énergie et mines, l’annonce de la remise d’une offre de reprise des centrales de la SNET par Sparkling doit être analysée en toute objectivité.
C'est pourquoi, elle entend solliciter les pouvoirs publics et notamment, le Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, afin d’obtenir des réponses, en présence de l’ensemble des acteurs concernés par la poursuite des activités de la SNET (E.ON, Sparking, pouvoirs publics et les fédérations nationales).
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