Organisations
Areva : et les salariés dans tout ça ?
La fédération FO métaux a pris acte des annonces de la direction d’Areva sur les pertes du groupe s’élevant à plusieurs milliards d’euros.
Comment peut-on espérer qu’avec l’annonce d’un plan d’un milliard d’euros d’économies sur trois ans en frais de personnel ramènera Areva à plus de performances alors que le seul contrat EPR OL3 en Finlande apparaît comme un puit sans fond et qu’il fera perdre à Areva l’équivalent de ce milliard sur la même période.
Pour notre fédération, tant que l’État n’interviendra pas auprès de son homologue finlandais pour obtenir la garantie que tout est mis en œuvre des deux côtés pour terminer l’EPR d’Olkiluoto, les efforts demandés aux salariés suite à ces annonces seront vains.
Depuis novembre 2014, les syndicats FO du groupe, après plus de 20 rencontres auprès des ministères et de la direction d'Areva dénoncent les choix inadaptés en cours de préparation.
Pour notre fédération, il est indispensable que l’État français intervienne dans ce dossier. Pour rendre l’espoir à des salariés inquiets, il faut d’abord donner une vision claire des leviers de redressement.
Qu’une meilleure coopération entre EDF et Areva soit nécessaire ne fait aucun doute. Ce qu’il faut, c’est mettre en œuvre une véritable filière du nucléaire en lui donnant les moyens de se développer et de gagner des marchés à l’export.
L’État doit initier une nouvelle stratégie industrielle nucléaire avec tous les acteurs d’Areva, EDF mais également avec l’ASN et le CEA. L’État ne peut pas demander à Areva de régler ses problèmes tout seul car c’est toute la filière nucléaire qui est en danger et le groupe Areva doit entendre les organisations syndicales.
La fédération FO métaux ne laissera pas les salariés être la seule variable d’ajustement et entend bien agir pour défendre l’intérêt des salariés d’ Areva et pour préserver l’industrie nucléaire.
Comment peut-on espérer qu’avec l’annonce d’un plan d’un milliard d’euros d’économies sur trois ans en frais de personnel ramènera Areva à plus de performances alors que le seul contrat EPR OL3 en Finlande apparaît comme un puit sans fond et qu’il fera perdre à Areva l’équivalent de ce milliard sur la même période.
Pour notre fédération, tant que l’État n’interviendra pas auprès de son homologue finlandais pour obtenir la garantie que tout est mis en œuvre des deux côtés pour terminer l’EPR d’Olkiluoto, les efforts demandés aux salariés suite à ces annonces seront vains.
Depuis novembre 2014, les syndicats FO du groupe, après plus de 20 rencontres auprès des ministères et de la direction d'Areva dénoncent les choix inadaptés en cours de préparation.
Pour notre fédération, il est indispensable que l’État français intervienne dans ce dossier. Pour rendre l’espoir à des salariés inquiets, il faut d’abord donner une vision claire des leviers de redressement.
Qu’une meilleure coopération entre EDF et Areva soit nécessaire ne fait aucun doute. Ce qu’il faut, c’est mettre en œuvre une véritable filière du nucléaire en lui donnant les moyens de se développer et de gagner des marchés à l’export.
L’État doit initier une nouvelle stratégie industrielle nucléaire avec tous les acteurs d’Areva, EDF mais également avec l’ASN et le CEA. L’État ne peut pas demander à Areva de régler ses problèmes tout seul car c’est toute la filière nucléaire qui est en danger et le groupe Areva doit entendre les organisations syndicales.
La fédération FO métaux ne laissera pas les salariés être la seule variable d’ajustement et entend bien agir pour défendre l’intérêt des salariés d’ Areva et pour préserver l’industrie nucléaire.
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