Organisations
Anne Hidalgo fait volte-face sur l'ouverture des magasins le dimanche
La mairie explique vouloir soutenir « les commerces de proximité touchés par la baisse de la fréquentation touristique » et fragilisés par la « concurrence » de l'ouverture dominicale des grandes enseignes. Ce changement de cap fait tanguer sa majorité. « Il y a une sorte de rupture de confiance entre la maire et nous », a indiqué dans Le Parisien Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste-Front de gauche, en évoquant le rapport sur le sujet voté au conseil de Paris en 2015. Ce dernier prévoyait un « dépassement possible (...) de quelques unités » du plancher des cinq dimanches. Le groupe écologiste estime, lui, que « les douze dimanches ne sauveront pas les commerces de proximité ».
Même colère du côté du Clic-P, le collectif des syndicats parisiens du commerce : « Plus les grandes chaînes pourront ouvrir le dimanche, plus le petit commerce, qui ne pourra pas suivre, sera fragilisé ». En revanche, la volte-face d'Anne Hidalgo réjouit la droite parisienne. Rien d'étonnant quand on observe de près la politique des socialistes parisiens.