Organisations
Altis Semiconductor : les salariés toujours sans réponse sur leur avenir
Les salariés d'Altis Semiconductor (ex IBM ), toujours sans réponse sur leur avenir - rachat par les Russes, plan B de Mr Dassault ou fermeture du site - se sont déplacés mardi 5 mai 2009 à la Défense (Courbevoie) au siège social d'IBM pour se faire entendre de l'actionnaire IBM.
300 personnes sont venues exprimer leur inquiétude face à l'incapacité d'IBM, depuis deux ans et demi, à trouver une solution acceptable pour la ligne de fabrication de semi-conducteurs de Corbeil-Essonnes.
Une délégation du personnel a été reçue par le Président d'IBM France, elle a demandé le maintien d'une charge de travail suffisante pour préserver l'activité et les emplois. Mais également, l'engagement d'IBM de prendre à son compte le volet social du plan de restructuration annoncé dans la presse, et ce quelque soit le scénario, reprise ou fermeture.
Les salariés ont obtenu que le président d'IBM France se déplace en personne à Corbeil-Essonnes, certainement avant la fin de la semaine prochaine, afin d'annoncer la décision des actionnaires quant à l'avenir du site. Mais également l'engagement que, sur la partie volet social, IBM soit attentif aux revendications.
Les salariés n'ont pas obtenu toutes les réponses à leurs inquiétudes. C'est pourquoi ils restent mobilisés pour le cas où IBM ne respecterait pas ses promesses.
Pour le délégué Syndical CFTC d'Altis, aucun des deux projets de reprise : Russes ou montage LBO, ne semble pas de nature à garantir la pérennité des emplois et du site.
Cela fait près de 3 ans que le personnel attend d'être fixé sur son avenir.
La direction a trop souvent joué sur des effets d'annonces de dates butoirs, demeurées sans lendemain, elle cherche aujourd'hui a se réfugier derriére la crise économique et la complexité des négociations pour ne rien dire et faire traîner les choses jusqu'à l'été.
Pour le Syndicat CFTC, l'actionnaire IBM est le principal responsable de ce gâchis. C'est à la direction d´IBM de mettre en oeuvre les solutions sociales dans la lignée du plan social d'origine de 1999 et d'ouvrir des garanties pour le personnel concerné en cas de cession de l'entreprise.
300 personnes sont venues exprimer leur inquiétude face à l'incapacité d'IBM, depuis deux ans et demi, à trouver une solution acceptable pour la ligne de fabrication de semi-conducteurs de Corbeil-Essonnes.
Une délégation du personnel a été reçue par le Président d'IBM France, elle a demandé le maintien d'une charge de travail suffisante pour préserver l'activité et les emplois. Mais également, l'engagement d'IBM de prendre à son compte le volet social du plan de restructuration annoncé dans la presse, et ce quelque soit le scénario, reprise ou fermeture.
A l´issue de la restitution des réponses de la direction par le délégué syndical CFTC auprès des salariés rassemblés sur le parvis de la tour Descartes, les manifestants, au vu du manque de réponses claires face à leurs inquiétudes, ont envahi le hall jusqu'à ce que la Directrice des Relation Sociales vienne s'expliquer de vive voix.
- La direction d´IBM a déclaré ne pas avoir de réponse et être toujours en négociation avec les repreneurs éventuels, mais confirme la date butoir du 30 juin 2009.
Les salariés ont obtenu que le président d'IBM France se déplace en personne à Corbeil-Essonnes, certainement avant la fin de la semaine prochaine, afin d'annoncer la décision des actionnaires quant à l'avenir du site. Mais également l'engagement que, sur la partie volet social, IBM soit attentif aux revendications.
Les salariés n'ont pas obtenu toutes les réponses à leurs inquiétudes. C'est pourquoi ils restent mobilisés pour le cas où IBM ne respecterait pas ses promesses.
Pour le délégué Syndical CFTC d'Altis, aucun des deux projets de reprise : Russes ou montage LBO, ne semble pas de nature à garantir la pérennité des emplois et du site.
Cela fait près de 3 ans que le personnel attend d'être fixé sur son avenir.
La direction a trop souvent joué sur des effets d'annonces de dates butoirs, demeurées sans lendemain, elle cherche aujourd'hui a se réfugier derriére la crise économique et la complexité des négociations pour ne rien dire et faire traîner les choses jusqu'à l'été.
Pour le Syndicat CFTC, l'actionnaire IBM est le principal responsable de ce gâchis. C'est à la direction d´IBM de mettre en oeuvre les solutions sociales dans la lignée du plan social d'origine de 1999 et d'ouvrir des garanties pour le personnel concerné en cas de cession de l'entreprise.
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