Affections respiratoires professionnelles : la trichloramine en cause
Le personnel des piscines serait exposé à des risques d’affections respiratoires, selon un document paru sur le site de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail (INRS). Des maux de gorge aux problèmes rhino-conjonctivaux, plusieurs symptômes ont été identifiés par des études épidémiologiques. En cause, l’un des sous-produits de dégradation du chlore et le plus volatil et irritant : la trichloramine. Ce composé est lié à la réaction du chlore, procédé le plus utilisé en France pour désinfecter l’eau, avec les matières organiques.
Le document conseille une réduction du niveau d’exposition. En 1994, l’INRS avait déjà proposé une valeur limite « de confort » de 0,5 mg/m3, par la suite repris par l’OMS en 2006, mais d’autres études ont montré que des affections pouvaient également se manifester à des concentrations plus faibles. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a elle-même émis quelques recommandations.