Le compte-rendu CFDT du comité central d'entreprise de l'AFPA du 10 avril pointe un gâchis social : les centres AFPA ne sont pas pleins, avec seulement 40 000 stagiaires au lieu de 60 000, a rappelé le président Yves Barou : « Tous les matins, nous sommes en sous-activité, c’est un gâchis social, un scandale public ».

Les deux pistes évoquées pour augmenter l'activité :

- augmenter le marché entreprise (dont le résultat est insuffisant à ce jour),
- la mise en place du CPF (compte personnel formation), avec théoriquement un pouvoir plus important des salariés sur leur formation.

De grands espoirs sont aussi fondés sur la pédagogie multimodale (seule/collectif, distance/présentiel etc.). Yves Barou parle à cet égard de la survie de l'AFPA dans les 5 à 10 ans à venir, la première génération d'e-learning ayant été un échec cuisant. La CFDT reste prudente et s'interroge notamment pour savoir où sont les plans d'accompagnement du changement pour les formateurs, les responsables de formation...

Avec cette observation de bon sens, il est difficile à un formateur de repérer l’ensemble des outils dont il dispose aujourd'hui. Beaucoup d'entre eux ont été mis en place depuis les années 1990 sans analyse de leurs effets et souvent, indépendamment de la direction des systèmes d'information.