Est-ce l'effet des dernières négociations salariales ou le climat pesant grandissant dans la société qui amène de plus en plus de salariés à se syndiquer ? En tout cas, la question est posée. Ceci dit, on ne peut que se féliciter de ce regain d'intérêt pour l'adhésion syndicale, c'est suffisamment rare pour être souligné.

Nous atteignons 25 % de syndiqués chez les ouvriers et les maîtrises.

Pour mémoire, le taux de syndicalisation en france est estimé à seulement 7 %.

• Ce qui amène à penser qu'un signe fort du gouvernement serait le bienvenu. Il avait été question lors de la campagne de la présidentielle de 2007 de mettre en place un crédit d'impôt pour les cotisations syndicales (actuellement il n'y a qu'une réduction d'impot de l'ordre de 66 %), ce qui ne profite pas aux bas salaires qui ne paient pas d'impô. Ces derniers supportent totalement leur cotisation alors que ce sont les salariés les plus fragiles.

J'en appelle donc à la nouvelle assemblée et au nouveau Président de la République afin de mettre en place ce dispositif qui permettrait une meilleure représentation des salariés.

L’institution d’un crédit d’impôt conduirait l’État à reverser au souscripteur non imposable une fraction de la cotisation qu’il a versée.