Organisations
Vers la disparition du paritarisme à la Banque de France
Pour son dernier jour à la Banque de France avant son départ à la retraite, le directeur général des ressources humaines a tenu à participer au groupe de travail sur le paritarisme (GTP).
Entre provocations et cynisme, il nous a retransmis les propos du gouvernement de la banque qui, nous n’en doutons plus maintenant, souhaite la disparition de tout paritarisme dans les décisions d’avancement de nos collègues, cadres et non cadres.
En tout état de cause, il est clair que la décentralisation des promotions du personnel non-cadre ne sera pas remise en cause. Il appartiendra au directeur régional ou au directeur général de promouvoir les agents, ce qui se fera sous sa propre responsabilité.
Il n’y aura donc plus de commission d’avancement paritaire.
En contrepartie, le DGRH propose la possibilité d’examen des litiges via une instance paritaire (sorte de commission de recours ou d’appel) à l’issue du processus décisionnaire…
Selon le DGRH, le système actuel est dénué d’intérêt pratique et doit s’orienter vers un nouveau type de fonctionnement. Pour autant, il n’y aura pas d’avancement automatique pas plus que d’examen préalable et paritaire des dossiers. L’évaluation sera l’élément clef de la promotion.
Nous avons longuement argumenté contre une telle décision et pris plusieurs exemple, dont celui du secteur public (qui fonctionne avec des CAP paritaires qui peuvent s’apparenter à nos commissions d’avancement). Cela ne rentre a priori pas dans la logique du gouverneur.
Face à un tel blocage, nous avons décidé de quitter la séance.
En partant, nous avons demandé que la DGRH nous fasse une proposition écrite de ce qu’elle entendait mettre en place car depuis 3 groupes de travail, nous discutons et avons l’impression de « nous faire rouler dans la farine ».
Entre provocations et cynisme, il nous a retransmis les propos du gouvernement de la banque qui, nous n’en doutons plus maintenant, souhaite la disparition de tout paritarisme dans les décisions d’avancement de nos collègues, cadres et non cadres.
En tout état de cause, il est clair que la décentralisation des promotions du personnel non-cadre ne sera pas remise en cause. Il appartiendra au directeur régional ou au directeur général de promouvoir les agents, ce qui se fera sous sa propre responsabilité.
Il n’y aura donc plus de commission d’avancement paritaire.
En contrepartie, le DGRH propose la possibilité d’examen des litiges via une instance paritaire (sorte de commission de recours ou d’appel) à l’issue du processus décisionnaire…
Selon le DGRH, le système actuel est dénué d’intérêt pratique et doit s’orienter vers un nouveau type de fonctionnement. Pour autant, il n’y aura pas d’avancement automatique pas plus que d’examen préalable et paritaire des dossiers. L’évaluation sera l’élément clef de la promotion.
Nous avons longuement argumenté contre une telle décision et pris plusieurs exemple, dont celui du secteur public (qui fonctionne avec des CAP paritaires qui peuvent s’apparenter à nos commissions d’avancement). Cela ne rentre a priori pas dans la logique du gouverneur.
Face à un tel blocage, nous avons décidé de quitter la séance.
En partant, nous avons demandé que la DGRH nous fasse une proposition écrite de ce qu’elle entendait mettre en place car depuis 3 groupes de travail, nous discutons et avons l’impression de « nous faire rouler dans la farine ».
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