Organisations
Unilever fait son gras sur l’emploi : vers un 8ème plan social
Comme l'indique FO Hebdo cette semaine, chez Unilever France, le huitième plan social supprimant 152 emplois est en cours d’exécution.
L’annonce en avait été faite en décembre dernier et le processus de consultation se poursuit...
Pourtant, la multinationale (qui fabrique des produits alimentaires, de soins du corps et d’entretien de la maison) se porte bien. Dans l’Hexagone où elle possède une dizaine de sites et emploie 1 230 salariés, les ventes ont augmenté de 3,5 % en 2012 et l’action a gagné 25 % en un an. « Ils ont beau avoir enregistré 51,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 5 milliards d’euros de bénéfices net l’an dernier, ils continuent à licencier. L’objectif du plan Compass, mis en place en 2011, est de doubler le chiffre d’affaires en cinq ans », dénonce le délégué central FO.
La diminution des coûts passe par une réduction de la masse salariale. « Leur but est de conserver uniquement la gestion des marques et de sous-traiter au maximum le reste. Nous sommes très vigilants. Sodexho est en train de récupérer des activités de maintenance, des services généraux et même des activités propres comme des lignes de production pour des salaires bien inférieurs à ceux d’Unilever », poursuit Pascal Carcel.
Dans l’usine de cosmétiques du Meux, où il est délégué syndical, ce sont 180 intérimaires qui sont menacés par cette externalisation. « Nous, nous nous battons au contraire pour qu’ils sortent de la précarité en se faisant embaucher », insiste-t-il.
L’annonce en avait été faite en décembre dernier et le processus de consultation se poursuit...
- « Il s’agit de 87 cadres et 65 agents de maîtrise, rattachés au siège de Rueil-Malmaison, dont l’activité est transférée à Londres et aux Pays-Bas. Soit ils acceptent la délocalisation, soit c’est la rupture conventionnelle », explique Pascal Carcel, délégué central FO chez Unilever.
Pourtant, la multinationale (qui fabrique des produits alimentaires, de soins du corps et d’entretien de la maison) se porte bien. Dans l’Hexagone où elle possède une dizaine de sites et emploie 1 230 salariés, les ventes ont augmenté de 3,5 % en 2012 et l’action a gagné 25 % en un an. « Ils ont beau avoir enregistré 51,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 5 milliards d’euros de bénéfices net l’an dernier, ils continuent à licencier. L’objectif du plan Compass, mis en place en 2011, est de doubler le chiffre d’affaires en cinq ans », dénonce le délégué central FO.
Externalisation maximale
La diminution des coûts passe par une réduction de la masse salariale. « Leur but est de conserver uniquement la gestion des marques et de sous-traiter au maximum le reste. Nous sommes très vigilants. Sodexho est en train de récupérer des activités de maintenance, des services généraux et même des activités propres comme des lignes de production pour des salaires bien inférieurs à ceux d’Unilever », poursuit Pascal Carcel.
Dans l’usine de cosmétiques du Meux, où il est délégué syndical, ce sont 180 intérimaires qui sont menacés par cette externalisation. « Nous, nous nous battons au contraire pour qu’ils sortent de la précarité en se faisant embaucher », insiste-t-il.
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