Alors que la situation de l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales) est dramatique, le CEE (Centre d’études de l’emploi) qui emploie une cinquantaine de salariés, dont une trentaine de chercheurs, va être fixé sur son devenir fin novembre.
Le Centre d’Études de l’Emploi, dont le budget a baissé de plus de 15 % depuis 2010, va quitter la cotutelle des Ministères du Travail et de la Recherche pour intégrer l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, avec une « assurance de viabilité à moyen terme ». Quel avenir pour une recherche diversifiée sur l’emploi et le travail ?
Pour Jean-Louis Dayan, directeur du Centre d'études de l'emploi et spécialiste de la « flexicurité », l'accord du 11 janvier repose sur le postulat non démontré par les études existantes que c'est en facilitant les licenciements que l'on facilite les embauches.