La mission dirigée par Jean-Paul Guillot recommande d’établir des objectifs en termes de travaux et de participation au débat public dans le cadre d’un programme pluri-annuel précisant aussi les ressources nécessaires pour les atteindre.
Les interrogations sur l’avenir du syndicalisme s’inscrivent dans une sortie du paradigme de « la crise » du syndicalisme longtemps évoqué dans les années 1990 et 2000 pour entrer dans une caractérisation plus structurelle et continue d’a-syndicalisation d’une large partie du monde du travail. Ni le « participationnisme » de la CFDT ni la stratégie des manifestations à répétition de la CGT n’ont amélioré le rapport des forces. Tout le monde s’est affaibli et ce n’est pas la course dérisoire à la « première place » dans les scrutins de représentativité qui masquera ce fait. Voici quelques réflexions sur les enjeux contemporains du syndicalisme (...)
L’importance accordée au dialogue social fait partie du discours de nos gouvernements successifs. La préparation de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a donné lieu à une juxtaposition de formes hétérogènes de concertation et de négociation. Le gouvernement a fait connaître les enseignements qu’il tirait des résultats de ces procédures.
Depuis les années 1980, dans la quasi-totalité des pays occidentaux, on assiste à un affaiblissement du syndicalisme, marqué notamment par le déclin du taux de syndicalisation (Pernot, 2014).