La CFE-CGC, la CGT et la CFTC signent avec la majorité suffisante l’accord d’accompagnement social du plan de transformation de la banque de détail qui intègre une rupture conventionnelle collective (RCC) et des mesures de mobilité interne. L’objectif est de supprimer 2 135 postes dans la banque de détail d’ici 2020.
Effet de mode lié aux ordonnances Macron/Pénicaud, des informations circulent concernant un recours de la Société Générale à la rupture conventionnelle collective.
Rappelons tout de même que la Société Générale annonce de façon récurrente, année après année, des résultats en milliards d’euros (certainement plus de 4 milliards d’euros de bénéfices pour 2017).
Quand on tape « bien-être au travail » dans un moteur de recherche, on trouve 32 700 000 résultats, une valeur numérique vertigineuse. Si l'on compare avec « souffrance au travail », 1 100 000 résultats. Quant à l’expression « risques psychosociaux », son score est de 376 000.
La direction de la Société Générale recourra-t-elle ou non à la rupture conventionnelle collective ? Les organisations syndicales en sauront bientôt un peu plus. La direction de la banque souhaite rajuster son plan stratégique et les négociations devraient débuter le 19 janvier 2018. Entre 2016 et 2020, la banque française a programmé la suppression de 3 450 emplois.
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