D'ici le 1er avril, Renault veut rémunérer à 100% le chômage partiel. La rencontre du 17 mars avec les organisations syndicales visait ainsi à mettre à plat les bases d'un "contrat social de crise" se substituant de plein droit aux dispositions contraires résultant d’accords collectifs (par ex, les accords locaux de flexibilité/variabilité).
Les comités d'entreprise de l'automobile sont eux aussi frappés par la crise. Dans la mesure où leur dotation budgétaire est indexée sur la masse salariale des entreprises, les plans de départs volontaires, comme les mesures de chômage technique ou la non-reconduction de CDD qui se multiplient dans le secteur, ne manquent pas de mettre à mal ces structures.
Licenciements, restructurations: certaines entreprises invoquent déjà le respect de l'environnement pour mieux faire passer la pilule.
Les partenaires sociaux travaillent actuellement sur l’élaboration des indicateurs de détection des risques psychosociaux.
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