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05 / 10 / 2018 | 10 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Révolution numérique : quels effets sur la qualité et le bien-être au travail ?

Chaque année depuis 2014, l’observatoire « entreprise et santé » (réalisé par Viavoice pour Harmonie Mutuelle) interroge les Français sur leur qualité de vie au travail. L’étude met en avant la constante mutation de nos façons de travailler et la nécessité du bien-être en entreprise.

Dans sa 6e édition qui vient de paraître, l’étude révèle que cet enjeu semble être davantage corrélé à une nécessité de reconnaissance de son travail qu’à une recherche de sens souvent mise en avant.

La reconnaissance, pilier du bien-être au travail 

L'étude fait paraître que les composantes du bien-être au travail sont diverses et comprennent des éléments liés à la fois aux conditions de travail, à son organisation, au stress et aussi aux risques psycho-sociaux.

Parmi tous les indicateurs utilisés, la reconnaissance au travail ressort particulièrement en 2018. Elle prend largement le pas devant le sens que l’on reconnaît à son travail ou la perception de son utilité.

Selon l’étude, la reconnaissance au travail passe entre autres par la qualité des relations humaines et le salaire. Par ailleurs, l’enjeu de la reconnaissance est davantage lié à la reconnaissance des compétences.

En effet, 52 % des salariés pensent que leurs compétences ne sont pas assez reconnues par leurs managers et collègues, alors qu’à l’inverse, 67 % des salariés jugent leur travail utile pour la société française (contre 86 % des dirigeants et 70 % des indépendants).

Cet observatoire met également en évidence la perception par les salariés d’une dégradation globale du bien-être au travail : pour seulement 18 % des salariés, 10 % des indépendants et 35 % des dirigeants, le bien-être au travail s’est amélioré.

Le bien-être au travail à l’épreuve des mutations technologiques

Il importera de noter que pour 61 % des salariés et 69 % des dirigeants, les nouvelles technologies ont accéléré le rythme de travail.

Mais 58 % des salariés, 80 % des dirigeants et 66 % des travailleurs indépendants estiment que les technologies ont facilité leur travail au quotidien.

Par ailleurs, l’étude révèle qu’il existe un aspect paradoxal des nouvelles technologies : pour aussi bénéfiques qu’elles soient, les technologies ne peuvent pas être la solution unique du bien-être au travail. Cette « 3e révolution industrielle » mène à des inquiétudes liées aux modifications des métiers et des organisations.

Une culture d’entreprise à repenser

L’enjeu pour les dirigeants est donc d’accompagner cette transformation et de valoriser les nouvelles compétences, d’abord par de la formation (plébiscitée à 75 % par les dirigeants) et le renforcement du dialogue social. Mais aussi en accordant une place prépondérante au bien-être au travail, comme élément de réassurance dans un univers en mouvement permanent.

Comment donc remettre plus d’humain en entreprise face à toutes ces évolutions technologiques et changements de métiers ?

Engagée au service de la santé et du bien-être de ses adhérents, Harmonie Mutuelle entend ainsi accompagner ses 60 000 entreprises clientes à mieux préparer leurs salariés à ces bouleversements, notamment dans le cadre de son programme « La santé gagne l’entreprise ». 

 

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