Accompagné par l'équipe de psychologie du travail du CNAM, Renault a mis en place à titre expérimental un dispositif d’échange sur la qualité du travail, animé par des salariés référents, élus par les pairs pour une durée de 6 mois.

• 64 % des problèmes portaient sur des questions de coûts et de performance (74 % ont été traités).
• 22 % portaient sur la sécurité et l'environnement avec un taux de traitement de 66 %. 12 % portaient spécifiquement (72 % de traités).
• 2 % seulement concernaient les ressources humaines (48 % de traités).

À noter que 89 % des problèmes ont été réglés au niveau de l'unité, sans remonter au chef d'atelier (9 %). Ce dispositif qui se traduit d'ores et déjà à Flins par une baisse de l'absentéisme et une forme de pacification est aussi expérimenté au Technocentre. La question des modalités d'une généralisation se pose désormais.

Un retour d'expérience partagé par Jean Agulhon (DRH France), Thierry Charvet (directeur des performances des fabrications du groupe) et Laeticia Paineau (référente du travail) à Flins à l'occasion du colloque international du DIM Gestes des 12 et 13 juin derniers, dont le thème était Agir sur santé au travail.

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