Météo-France va passer de problématiques nationales vers des problématiques transnationales. Ce changement est appréhendé par la direction de l’établissement public alors que la Commission européenne essaie d’organiser des services (dans les domaines de la marine, de la qualité de l’air et du climat), avec des partenaires privilégiés via le projet Copernicus. Les conséquences de la gratuité des données publiques sont elles aussi bien intégrées. « Nous nous alarmons que dans le chantier sur la vision à 10 ans, il ne soit tenu compte que des contraintes externes en soulignant qu’en interne, d’ici 12 ans, la moitié des agents de Météo-France seront partis à la retraite (1 600 personnes). Or, si le taux de remplacement reste d’à peine 20 %, cela constitue un grave danger puisque ce serait le risque d’une perte de près de 1 300 postes », souligne la CFDT. Pour la direction, « la mutualisation n’est pas une façon de charger la barque ».

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