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16 / 12 / 2024 | 45 vues
ALEX SIRIEYS / Membre
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UNI Global Union et Geopost signent un avenant important à l'accord mondial de 2017 en matière de droits de l'homme

UNI Global Union (1) et Geopost ont signé un Avenant avant-gardiste à l’accord mondial de 2017, étendant ainsi les responsabilités de Geopost en matière de droits de l'Homme à plus de travailleurs que ce soit au sein de ses opérations, ou de ses cous-traitants. De plus, le Addendum contient un engagement à limiter la sous-traitance à un seul niveau, établissant par conséquence une nouvelle référence dans le secteur en matière d’une externalisation responsable.

 

Après plusieurs mois de négociations au sein de Geopost (La Poste Groupe), un avenant à l’accord mondial de 2017 a été signé avec UNI Global Union  en juillet 2024 offrant de nouvelles perspectives aux salariés dans tous les pays où Geopost est implanté en matière de respect de droit humain, de limitation de la sous-traitance, de questions de santé et sécurité, de meilleures conditions de travail et de salaire, d’ouverture de dialogue social et de droits syndicaux. Il concrétise ainsi de nombreuses revendications depuis le tragique accident du Rana Plaza en 2013.

 

L’accord initial avait été conclu à la veille de la loi française de 2017 sur le devoir de vigilance et incluait déjà les graines d’une prise de conscience sur les limites de la sous-traitance et la responsabilité des entreprises. L’évolution du sujet au niveau européen et de la situation économique mondiale ont amené les organisations syndicales françaises à proposer à Geopost un avenant permettant de mettre en route l’accord sur une voie plus concrète intégrant des règles plus précises sur la vigilance, l’opportunité de réduire l’impact environnemental ou de rappeler les principes de l’Organisation Internationale du Travail.

 

Qu’apporte cet avenant ?

 

Tout d’abord, il élargit le cercle des acteurs en incluant toutes les formes de salariés et toutes les sociétés liées à Geopost. Il intègre également tous les principes de la loi sur le devoir de vigilance (cartographie, plan de vigilance, mécanismes d’alerte, etc.).

 

Il ouvre un horizon de chantiers sur la question des droits humains, la non-discrimination et l’égalité des genres, la liberté d’association et droit de négociation collective, le travail forcé et celui des enfants, la corruption, l’environnement ou un mécanisme de résolution des différends pour n’en citer que quelques-uns.

 

Une mise en route ardue

 

Cela passe par une première cartographie de l’entreprise selon ses participations majoritaires (ou pas), une étape de sensibilisation des partenaires, le choix de projets pilotes. Cet avenant s’articulera autour de deux axes majeurs : la santé et la sécurité de tous les salariés ainsi que le déploiement d’une politique des Droits Humains incluant équilibre vie privée-vie professionnelle et des salaires égaux ou supérieurs selon les pays.

 

Pour FO COM, c’est un premier pas car non seulement l’avenant intègre nombre de ses revendications mais il élargit la notion de devoir de vigilance avec un véritable plan associant les organisations syndicales.

 

NDLR: (1) UNI Global Union (structure syndicale mondiale qui regroupe une grande partie du tertiaire) et les 3 syndicats français CFDT, CGT et FO. Il couvre les salariés des entreprises filiales où Geopost a une participation de contrôle et donc la responsabilité des salariés.

 

Pour plus d'infos: 

 

 

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