Stokomani: un projet de réorganisation lourd de conséquences
La Section Force Ouvrière de Stokomani tire la sonnette d’alarme sur les graves conséquences sociales du projet de réorganisation actuellement en négociation au sein de l’enseigne, mené par le biais d’une Rupture Conventionnelle Collective (RCC).
Ce projet prévoit la fermeture des entrepôts Alata 1 et Alata 3, situés respectivement à Creil et Verneuil-en-Halatte, ne conservant que l’entrepôt de Venette en activité. À cela s’ajoute le déménagement du siège social, prévu pour la fin de l’été 2025, accentuant une situation déjà préoccupante pour les emplois et les conditions de travail des salariés.
La stratégie commerciale inefficace de l’enseigne, la montée en puissance de nouveaux concurrents et une politique sociale désastreuse marquée par un taux de turnover dépassant 40 %, ont conduit l’entreprise dans une impasse prévisible.
Face à cette situation, notre syndicat exige une transparence totale concernant les suppressions de postes, des engagements clairs pour préserver les emplois et empêcher tout licenciement déguisé ainsi qu’un accompagnement renforcé pour chaque salarié impacté.
Nous réaffirmons notre détermination à défendre les droits des salariés avec exigence et fermeté. Cette réorganisation ne doit en aucun cas se faire au détriment des salariés, véritables piliers de l’entreprise.
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La saignée continue dans le commerce
Après Conforama, But, Stokomani, c’est au tour du groupe Galeries Lafayette d’annoncer un plan social.
Le patronat menaçait le gouvernement de licenciements s’il y avait un rabotage de leurs aides publiques, comme quoi ce sont bien des paroles en l’air : ils n’ont pas besoin d’aide pour licencier, ils font ça très bien même avec des aides publiques qui coulent à flot !
Ce sont aujourd’hui les deux magasins de Marseille dont l’enseigne veut se délester, mettant en difficulté non seulement ses salariés, mais aussi les prestataires comme les démonstrateurs des marques qui officient à leurs côtés.
L’excuse est toujours la même, la faute à la baisse du pouvoir d’achat, la faute à qui ?
A contrario, les rémunérations des actionnaires et grands patrons ne sont pas à la baisse et se portent à merveille.
La Section du Commerce & VRP de la FEC-FO s’associe pleinement à la colère de la Section FO Galeries Lafayette pour dénoncer ces plans sociaux de convenance et exiger que les salariés bénéficient de conditions de départ et de reclassement dignes de l’entreprise distributrice de luxe et non de mesures aux rabais.