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Remboursement des frais liés au télétravail : Solocal (ex-Pagesjaunes) aux abonnés absents
La DRH de Solocal refuse toujours d’indemniser les frais des salariés en télétravail. Les salariés subissent des coûts directement liés à leur activité en télétravail : chauffage, électricité, eau et matériel. Ces frais peuvent être conséquents, comme le précise l’étude du cabinet Convictions RH, relayée par Le Parisien le 9 février, qui les estime entre 13 et 174 euros par mois.
Solocal refuse de participer à ces dépenses malgré l’accord de télétravail en vigueur au sein de l’entreprise, prévoyant une indemnité forfaitaire de 7,50 euros par jour. Elle motive ce refus en prétextant que les salariés ne sont pas en télétravail mais en situation de travail à distance (sic !).
Normalement, le télétravail chez Solocal octroie une indemnité de 7,50 euros par jour, alors que le travail à distance, selon la direction, n’ouvre pas droit à cette indemnité. Les salariés ont du mal à comprendre la nuance. Le télétravail ou le travail à distance impliquent en effet les mêmes dispositions et, de fait, les mêmes frais. De plus, pour justifier le refus de verser le moindre euro de dédommagement, la DRH prétexte que les dépenses liées au télétravail sont les mêmes que lorsque l’on travaille sur site. Par exemple, elle ose dire qu’il est nécessaire de chauffer son logement en hiver, en occultant le fait que le télétravail nécessite de chauffer son logement toute la journée.
Afin de ne pas verser cette indemnité, la DRH va jusqu’à affirmer que nous ne sommes pas en situation de confinement et que les salariés non satisfaits de cette situation n’ont qu’à revenir sur site, au mépris des instructions données par la Ministre du Travail, Élisabeth Borne, qui vient de resserrer la vis sur le télétravail.
Il est inacceptable et également grossier de dire que cette situation n’engendre pas de frais. La direction de Solocal doit revenir sur sa décision et indemniser les salariés, comme de nombreuses entreprises le font depuis le début de la pandémie.