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29 / 01 / 2025 | 34 vues
Hervé Guindé / Membre
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Débat entre l’Etat et les complémentaires santé : Les assurés sociaux ne sont ni des idiots, ni des « vaches à lait » !!!

La FNATH assiste à la partie de ping-pong qui oppose le Gouvernement et les complémentaires santé et dénonce une prise d’otage budgétaire qui n’a plus ni morale, ni justice sociale.

 

Il y a quelques jours, on nous a expliqué que l'augmentation des cotisations des complémentaires santé en 2025 - de 6% environ - avait été décidée pour financer la baisse du taux de remboursement par l'Assurance maladie des consultations médicales et médicaments décidée par le Gouvernement. Aujourd’hui, le Gouvernement, du fait du retrait de ces mesures, considère que les complémentaires doivent "restituer" l'argent et il est envisagé d'augmenter la taxe de solidarité additionnelle, versée par les complémentaires santé pour financer la complémentaire santé solidaire.

 

De qui se moque-t-on ? Qui va payer au final ?

 

Depuis des décennies, chaque désengagement de l’Assurance maladie en direction des complémentaires santé et chaque augmentation de la fiscalité des contrats des complémentaires santé sont à la charge des assurés sociaux et des ménages.

 

Le présent débat nauséabond illustre à quel point les assurés sociaux sont devenus les « vaches à lait » du financement de la santé. 

 

 Quelle que soit l’hypothèse retenue, ce sont bien les assurés sociaux qui auront à payer la note au final !

 

 Les assurés sociaux ne sont pas des imbéciles !!!

 

 Ils ont bien compris, avec leur porte-monnaie, que chaque déremboursement de l'assurance maladie et transfert vers les complémentaires santé signifie immédiatement pour eux : une augmentation du montant de leurs cotisations complémentaires. De même, chaque augmentation de la taxe sur les complémentaires santé est immédiatement répercutée sur le prix de leur contrat complémentaire de santé.

 

Ils ont bien mesuré avec quel cynisme l’Etat fait financer la complémentaire des plus pauvres (C2S) par un impôt sur tous les contrats complémentaires qui s’applique sans distinction aux plus riches comme aux plus modestes et dont le niveau a explosé en 20 ans.

 

Aujourd’hui, non contents de devoir supporter un désengagement de l’Assurance maladie tous les ans, les malades doivent payer une taxe spéciale pour lever les obstacles financiers dans l’accès au système de soins et cela, malgré la CSG, la CRDS, les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu.

 

Pour la FNATH, il faut mettre un terme immédiat à cette spirale infernale qui est à l’œuvre depuis des années, et revoir l’ensemble du financement de la branche maladie.

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