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08 / 07 / 2014 | 41 vues
Social Nec Mergitur / Membre
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Paris : préavis de grève déposé pour chaque dimanche jusqu’au 7 septembre pour les stades et piscines

Le mouvement dure depuis février et touche 75 % des équipements sportifs.

Le torchon brûle entre la Mairie de Paris et les agents de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS). Depuis près de six mois, une majorité des équipements sportifs municipaux  (piscines, stades…), normalement ouverts le dimanche, reste fermée en raison d’un mouvement social.

L'intersyndicale CGT-Supap-SUD et FO a déposé un préavis de grève pour tous les dimanches jusqu'au 7 septembre. En ligne de mire, une revalorisation de la prime dominicale à 180 euros (contre 47 euros actuellement) pour tous les agents, adjoints techniques des gymnases, stades, bain-douches et maîtres-nageurs, travaillant le dimanche. 

Si la mairie évoque 20 % des stades et 50 % des piscines touchés par le mouvement, un chiffre déjà considérable (lire ici) pour les syndicats, il faut plutôt parler de 75 % pour une grande partie des arrondissements de la capitale, lesquels affirment que « les Vème, VIIème, IXème, Xème, XIème, XIIIème, XIVème, XVIIIème et XIXème étaient en grève à plus de 75 % », en détaillant au passage la liste des équipements fermés (lire ici).

Promesses inconsidérées

Une réunion est prévue mardi 8 juin avec Jean-François Martin, un transfuge du MODEM rallié pendant la campagne à Anne Hidalgo et devenu adjoint chargé des sports. Toutefois, il est peu probable que cette réunion porte ses fruits tant la volonté de la Mairie de Paris de sortir du conflit semble faible puisque elle a renvoyé les discussions sur la rémunération du travail du dimanche à l’année prochaine !

En effet, la Mairie de Paris est tellement embêtée par la question de l’ouverture des équipements municipaux le dimanche (et la prime qui va avec) à cause de ses promesses inconsidérées pendant la campagne électorale qu’elle propose seulement « de ne faire un groupe de travail qu’après les élections professionnelles ». Toutefois celles-ci n’auront lieu que le 4 décembre 2014.

Le problème pour l’équipe d’Anne Hidalgo, c’est que l’on ne voit pas bien l’intérêt d’attendre le verdict des urnes puisque l’ensemble des syndicats est sur la même position. Ainsi, la CFDT et l’UNSA qui ne font pourtant pas partie de l’intersyndicale réclament elles aussi une prime de 180 euros mais pour tout les agents de la ville cette fois (lire ici). La mairie de Paris est donc dans une impasse.

En tout cas, le conflit social dans les équipements sportifs, malgré sa longueur, ne marque aucun signe d’essoufflement et comme le dit si bien la mairie de Paris de manière plutôt mergitur sur son site, « les agents grévistes ne sont pas soumis à une obligation de prévenance, il n’est pas possible de prévoir à l’avance les fermetures ». 

Et la municipalité de rajouter ce conseil on ne peut plus fluctuat : « il est préférable pour le public de s'assurer de son ouverture en contactant l’agent d’accueil par téléphone ». Enfin, à condition que ce dernier ne soit pas en grève.  « Le plus dur est derrière nous », espérait Jean-François Martins début juin dans une déclaration au Parisien. Il va plutôt devoir regarder devant.

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