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03 / 12 / 2024 | 91 vues
Gilles Kreckelbergh / Abonné
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Pour le Baromètre Qualité de Vie au Travail à la Banque de France: c'est un peu la méthode Coué !

En ce mois de novembre, les salariés de la Banque ont  été invité par la  direction, bien aidé par un mail type, à répondre au baromètre Qualité de Vie au Travail (BQVT) 2024.

 

Premier étonnement à la lecture de l’invitation : « il s’agit d’une opportunité de vous exprimer, de souligner ce qui va bien, de proposer des améliorations dans votre quotidien et de faire part de vos besoins. » 


Intéressant comme concept, La banque, avant même de voir les résultats de l’enquête, voit déjà le verre à moitié plein ! Et on évite certaines questions...!


À y regarder de plus près, le questionnaire a été amputé de nombreuses questions et apparaît sous une forme simplifiée, pour être en phase sans doute avec l’action de simplification de notre plan stratégique !


Sur les perspectives, une seule question est posée : « En marge des domaines professionnels, quelles actions apprécierez-vous de voir développées au sein de votre unité ? ».

 

Voici la seule question sur l’avenir, aucune question n’est posée sur la stratégie ou la gestion des effectifs.


Il y a fort à parier que le taux de participation 2024 au BQVT soit en baisse car les questions posées à nos collègues sont réductrices et démagogiques, certains collègues ont fait le choix de ne pas y répondre. Le but recherché semble bien  être d’afficher un baromètre au vert !


La banque conçoit plutôt la QVT sous l’aspect de la mesure de la satisfaction au travail. On peut être satisfait de ces conditions de travail, des locaux, de l’ambiance, de nos rapports avec nos collègues, c’est important mais ce ne sont que des facteurs externes assimilables à du confort.


Les attentes des agents résident aujourd’hui beaucoup plus dans des facteurs internes ou motivateurs. En effet, après la transformation subie, beaucoup  ont besoin d’être rassurés sur l’avenir et l’organisation de nos missions.
 

Il y a aussi nécessité pour certains de redonner du sens au travail depuis la mise en place de l’automatisation de certaines tâches, d’autres ont besoin de plus d’autonomie, d’être reconnu plus justement de leurs efforts et d’avoir de réelles perspectives d’avancement.


Un programme QVT réussi consiste à mettre en place des mesures visant à la fois la qualité de vie AU travail, et PAR le travail.

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